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Réchauffement climatique : "La température remonte maintenant, tant mieux", dit Christian Gérondeau

Par Adélaïde Motte

Réchauffement climatique : André Bercoff en parle avec Christian Gérondeau sur Sud Radio le 2 mai 2024.

réchauffement climatique
Christian Gérondeau, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Christian Gérondeau, auteur de Climat, tout ça pour rien, le climat par les chiffres 2 éd. L’Artilleur, est l'invité du Face-à-face d'André Bercoff pour évoquer le réchauffement climatique.

"L'Union européenne, c'est 8% des émissions de la planète"

Christian Gérondeau tient à rappeler que "tous les efforts ne servent à rien" car, si toutes les émissions polluantes des Européens étaient supprimées, "on s'aperçoit, en prenant les chiffres du GIEC, que la température de l'Europe en 2100 serait affectée de moins d'un dixième". "Tout repose sur le mensonge qui est répété depuis 30 ans : 'la suppression totale des émissions anthropiques de CO2 est une nécessité'. Cette phrase est un mensonge, tout le monde comprend que c'est possible, or ce n'est pas nous qui décidons. L'Union européenne, c'est 8% des émissions de la planète."

Les émissions sont ainsi principalement le fait d'autres parties du monde, et cela n'est pas prêt de s'améliorer. "Les pays en voie de développement vont augmenter leurs émissions. En Inde, il y a un million d'enfants qui meurent chaque année parce qu'ils n'ont pas l'électricité. Ils ne veulent pas que les enfants indiens meurent donc ils vont leur donner de l'électricité." Pour ces pays, "l'énergie, c'est quelque chose de salvateur", explique Christian Gérondeau qui ajoute que lorsqu'on demande à ces pays de réduire leurs émissions, "ils vous font des bras d'honneur."

Réchauffement climatique : "La température de la Terre a toujours varié"

De plus, "la température de la Terre a toujours varié", et Christian Gérondeau rappelle que "le GIEC le disait autrefois". "Il y a eu un optimum au temps des Romains, un deuxième à l'an mil ce qui a permis de construire les cathédrales. Du temps de Louis XIV, on appelait ça le petit âge glaciaire, la mer gelait". "S'il a fait beau aux alentours de l'an mil, ce n'était pas dû aux voitures diesel, c'était des variations naturelles. On va pas nous dire que c'est l'homme qui a modifié la température du temps des Romains."

"La température remonte maintenant, tant mieux, on est dans un optimum", conclut Christian Gérondeau qui affirme que la situation est très loin d'être désespérée. "Nos mers sont beaucoup plus propres aujourd'hui qu'elles ne l'étaient il y a quarante ans, les eaux usées étaient jetées directement dans la mer. 95% des Français sont persuadés que l'air est de plus en plus pollué, or l'arrière de Notre-Dame a brûlé mais pas l'avant, elle est toujours blanche et elle n'a jamais été nettoyée, les façades restent propres, on réussit à supprimer la pollution."

Le réchauffement climatique est "une tromperie à échelle planétaire"

Ainsi, l'Europe fait des efforts inefficaces pour se sauver d'un réchauffement climatique qui n'a finalement rien d'inquiétant. Pire, ses efforts sont complètement contre-productifs. Christian Gérondeau prend l'exemple des énergies renouvelables. Elles produisent lorsqu'il y a du vent, alors que les centrales nucléaires produisent en permanence. Alors, comme on ne peut pas stocker l'électricité, "on brade"... Voire pire : "on freine nos centrales nucléaires pour laisser la place". Les éoliennes couvrent ainsi "des besoins qui n'existent pas parce qu'il y a autre chose". "Si on arrêtait ces investissements qui ne riment à rien, le prix de l'électricité pourrait être divisé par deux, retrouver le niveau qu'il avait il y a vingt ans. Le choix est clair, malheureusement, on entend tous les jours qu'on va accélérer les éoliennes en mer qui coûtent trois fois plus cher et dont on a aucun besoin."

"On a une tromperie à échelle planétaire", ajoute Christian Gérondeau. "Tous ces gens qui ont des milliers de collaborateurs n'ouvrent pas le dossier et ils font confiance à la doxa". "On a cette situation incroyable où le monde a perdu la raison. C'est le résultat de la prise de pouvoir par des gens qui ont une vision négative de l'homme, ils viennent de Greenpeace, ce sont des écolos convaincus qui ont pris le pouvoir". "On a un fonctionnement moyenâgeux, tout le monde répète la même chose, personne vérifie", martèle Christian Gérondeau qui dénonce "une absence de raisonnement, parce que tout le monde répète la même chose."

 

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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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