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Max Chaleil : "Ce qui accable la société, c'est la lâcheté"

Max Chaleil, éditeur et écrivain français, Contre le politiquement correct aux éditions Max Chaleil, était l’invité de “Bercoff dans tous ses états".

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Max Chaleil, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

"Je dirai que c’est d’abord la liberté de penser par soi-même, être politiquement incorrect", explique Max Chaleil. "C’est ne pas avaliser des vérités toutes faites. C’est que pour chaque évènement, l’analyser avec le pour et le contre. En tirer une conclusion et très souvent ça gène".

"La plupart des gens sont de ce qui est à la mode, ou dans le vent. Je vois des amis qui ont des positions personnelles qui me disent que je vais un peu trop loin. On va toujours trop loin pour tout le monde. Quand on décide d’analyser dans la profondeur, on va dans la profondeur où il faut aller", déclare-t-il au micro de Sud Radio.

 

"Les ralliements éhontés que l’on voit, montrent bien que d’abord, c’est la gamelle qui compte"

"Quand on me demande si je suis à droite ou à gauche, je réponds être un esprit libre. C’est la vertu cardinale, esprit critique d’abord", juge-t-il. "Aujourd’hui les gens écoutent une émission, entendent un leader et ils en épousent la cause. Ils en viennent mordicus à être derrière celui qui les a influencés. Aujourd’hui c’est diabolisé d’être un esprit libre. Il est vrai qu’il y a un certain nombre d’années, je crois que d’abord les médias étaient beaucoup plus critiques, plus objectifs, plus libres".

"Aujourd’hui, peu à peu, on voit qu’à part quelques émissions, on va dans le sens de la facilité et de la lâcheté. Je crois que ce qui accable notre société c’est la lâcheté. C’est l’opportunisme, c’est être dans le camp du bien pour savoir si on peut en récupérer quelques avantages. On l’a vu pendant les élections les ralliements éhontés que l’on voit, montrent bien que d’abord, c’est la gamelle qui compte. Des gens m’ont dit plusieurs fois que je prenais des risques qui pourraient nuire à certains. D’abord, il faut ménager ses intérêts. Non ! Ménageons d’abord la vérité", explique l’éditeur.

 

"Il ne faut pas trop parler si on ne veut pas être mis au ban de la société"

"Même des gens intelligents, cultivés, à force d’être prudents pour leur carrière éventuellement mais aussi pour ne pas être ostracisés, traités de racisme, d'homophobie, ils ferment leur gueule", explique-t-il. "Ils disent qu’il ne faut pas trop parler si on ne veut pas être mis au ban de la société. Mais si on est sur des valeurs valables, des valeurs de qualité, ce n’est pas grave d’être au ban de la société", juge Max Chaleil.

"Vous savez que j’ai travaillé dans l’édition pendant très longtemps. J’ai eu parfois des propositions mais je me suis aperçu que je serai bouche cousue, j’avaliserai tout ce qu’on me dira. J’ai préféré rester indépendant pour affirmer ma vérité et puis publier, en tant qu’éditeur, ce que je veux publier", explique-t-il.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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