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G Collard: "Quand on ne peut pas faire autrement, où est le courage ?"

Par Jérémy Jeantet

Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine et soutien de Marine Le Pen pour la présidentielle 2017, a réagi à l'annonce de François Hollande de ne pas briguer un second mandat en 2017.

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"Je pensais qu’il irait jusqu’au bout. Je crois que les pressions qu’il a subi, notamment de M. Valls ont été suffisamment fortes pour le décourager. Sa voix d’oraison funèbre montre à quel point ce n’est pas une décision de gaieté de cœur. La sensation que j’ai eu est que le vide faisait place au vide.Il faut toujours avoir du courage intérieur pour renoncer, mais quand on ne peut pas faire autrement, où est le courage ? Je pensais très honnêtement qu’il irait jusqu’au bout parce qu’il croyait qu’il avait la place. Mais Manuel Valls a exercé une telle pression qu’il a été obligé, pour éviter un conflit institutionnel, de concéder qu’il n’irait pas. Ça veut dire qu’il y aura des règlements de compte.On ne peut pas dire qu’il y a un vrai courage. Il y a la situation qui le met à terre et il n’a pas la force de se redresser parce que son entourage le cloue au sol et l’empêche de se redresser.Je crois que quel que soit le candidat, il n’arrivera pas à se défaire de ce quinquennat funèbre. M. Valls qui à mon avis va être candidat, traîne le cortège mortifère de ce quinquennat. Emmanuel Macron a l’air ravi. Je l’ai entendu. Tout en jetant sa couronne de chrysanthème, il a l’air enchanté que le président ne se présente pas. Peut-être va-t-il maintenant se recentrer à gauche, lui qui a l’air d’être un expert de la gymnastique politique.Je pense qu’il faut que les socialistes aient un bon candidat. Ils doivent avoir les moyens de s’exprimer et cette force politique est en train de s’étioler complètement. La gauche culturelle n’existe plus que chez Mme Taubira, qu’elle reste où elle est.Il faut faire une analyse objective. Je pense que Mélenchon peut en tirer un avantage. Le gauchisme culturel peut se retrouver en lui.Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce quinquennat sera à raconter. Il est inattendu, surprenant.Je crois qu’on n’est pas au bout des surprises parce qu’on n’a pas accordé au peuple l’importance qu’il mérite et il se rappelle à nous. Il faut qu’on soit capable de l’ausculter avec modestie et avec une oreille fine.C’est un état permanent des sondages, avec une succession de déclarations de responsables socialistes qui ont signé l’acte de décès de François Hollande, ne serait-ce qu’après la publication de son livre absolument délirant. Même le président de l’Assemblée nationale se permet d’être critique sur le président de la République.On ne peut pas le comprendre parce qu’il est président de l’Assemblée nationale. Il y a des moments où il faut savoir dépasser les petites blessures d’amour propre."Suivez les principales réactions en direct sur Sud Radio

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