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Aulnay-sous-Bois: Bernard Cazeneuve veut "la plus grande fermeté"

Par Benjamin Rieth

Le Premier ministre a plaidé pour "la plus grande fermeté" contre les forces de l'ordre qui se rendraient coupables de "manquements graves" après les poursuites engagées contre quatre policiers d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

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Alors que la ville d’Aulnay-sous-Bois est en proie à de violentes tensions, Bernard Cazeneuve a réagi aux poursuites engagées contre quatre policiers après une interpellation la semaine dernière au cours de laquelle un jeune homme de 22 ans a été gravement blessé."Lorsqu'il y a des manquements graves à la déontologie, que la plus grande fermeté, à l'égard de ceux qui sont à l'origine de ces manquements, prévale", a déclaré le Premier ministre dans les couloirs de l’Assemblée nationale.

Des poursuites pour viol

Un policier a été mis en examen pour viol et trois autres pour violences volontaires en réunion. Théo, le jeune interpellé de 22 ans, s’est vu prescrire 60 jours d’incapacité totale de travail. Il affirme qu’un des policiers lui aurait enfoncé "volontairement" une matraque "entre les fesses".Le parquet de Bobigny avait ouvert initialement une information judiciaire pour "violences", mais le juge d'instruction chargé de l'enquête a finalement décidé de poursuivre l'auteur présumé des coups de matraque télescopique pour "viol".

"Une famille en souffrance"

"Je sais à quel point les policiers et les gendarmes sont exposés dans la lutte antiterroriste et aux violences, mais ils doivent être à chaque instant absolument exemplaires", a réagi Bernard Cazeneuve ajoutant vouloir que "la justice fasse toute la lumière sur cette affaire."Parlant d’une "famille en souffrance" l’ancien ministre de l’Intérieur a souhaité qu’une aide lui soit apportée et que l’instruction lui donne les réponses "qu’elle est en droit d’attendre d’un État de droit."

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