Un témoin exceptionnel pour une défense offensive
La cour d’assises du Tarn reprend ce matin à 9h le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Pour ouvrir cette deuxième semaine d’audiences, les avocats de la défense ont convoqué un témoin peu commun : Dominique Alzeari, ancien procureur de la République de Toulouse.
En juin 2021, quelques jours après la mise en examen de Cédric Jubillar, Alzeari avait tenu une conférence de presse très commentée, présentant des éléments à charge contre le mari de Delphine. Aujourd’hui, ces éléments sont contestés et la défense entend démontrer qu’ils ont orienté l’enquête de manière injustifiée.
🔴DOCUMENT SUD RADIO
— Sud Radio (@SudRadio) September 25, 2025
🗣️« L’idée selon laquelle, le corps aurait pu être déplacé est pertinente »
Maître Laurent Boguet, avocat des enfants de la famille #Jubillar relativise la théorie énoncée par le maître-chien, affirmant que Delphine est sortie volontairement de chez elle le… pic.twitter.com/3NW7U5XTVf
Une conférence de presse remise en question
L’audition de Dominique Alzeari s’annonce comme un moment fort du procès. Il est extrêmement rare qu’un ancien procureur soit appelé à témoigner devant une cour d’assises. Pour les avocats de Cédric Jubillar, cette démarche vise à mettre en lumière les failles d’une enquête qu’ils jugent à charge depuis le début.
Le procès se poursuit dans un climat tendu, marqué par l’absence de corps, des preuves essentiellement indirectes, et une pression médiatique constante. D’autres témoins sont attendus dans la journée, mais c’est bien cette audition qui pourrait marquer un tournant dans les débats.
