La septième journée d'audience du procès de Cédric Jubillar va être consacrée ce mercredi à la vie de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 et qu'il est accusé d'avoir tuée, au travers du témoignage de l'une de ses plus proches amies et de plusieurs collègues infirmières notamment.
Cédric Jubillar « rabaissait verbalement » Delphine
Anne, 48 ans, proche amie de Delphine, a assuré que l'accusé « rabaissait verbalement » sa femme. « Elle n'avait pas de place pour s'exprimer, elle n'existait plus avec Cédric », a-t-elle souligné. « Quand je passais une soirée avec eux, je n'arrivais quasiment pas à parler avec Delphine. Il occupait toute la place. »
« Je pouvais passer tout un après-midi avec Delphine, avoir devant moi une personne joviale, souriante, qui parle librement, très à l'aise avec moi, puis l'arrivée de Cédric pouvait provoquer ce off/on chez elle où, même quand je lui parle, je n'ai même pas un acquiescement », a précisé Anne, sous les yeux de l'accusé dans son box, vêtu d'un gilet noir à rayures gris sombre.
Une relation qui n'a cessé de distendre, avec un éloignement progressif après la naissance de leurs deux enfants puis un « point de non retour » lorsque Cédric ne signe finalement pas un CDI à l'été 2020.
🔴 Procès #Jubillar : Me Laurent Decaunes, avocat de la famille de Delphine, regrette le détachement de Cédric Jubillar
— Sud Radio (@SudRadio) September 30, 2025
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Chloé tente d'interpeller Cédric
L'audience a repris dans l'après-midi avec la déposition des collègues de Delphine Jubillar dont celle Chloé, amie intime de la disparue. Malgré une vive émotion, la jeune femme parvient à s’exprimer avec clarté et livre à la barre son ressenti sur l’affaire : « J’ai la conviction profonde que Cédric a tué Delphine de ses mains », déclare-t-elle devant les magistrats.
Chloé manifeste le désir de s’adresser directement à l’accusé, mais la présidente de la cour d’assises s’y oppose.