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Le coup de gueule de Philippe David : "Et si on dissolvait le Conseil d’État ?"

OPINION SUD RADIO – Philippe David s’est indigné des messages politiques diffusés par le collectif d’extrême-gauche « Les soulèvements de la terre » lors de la Fête des Lumières à Lyon.

« Et si on dissolvait le Conseil d’État ? »
BERTRAND GUAY - AFP/Archives

« Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village. Un grand village puisqu’il s’agit de Lyon, capitale des Gaules. Pourquoi Lyon ? Parce que ce qui s’y est passé samedi soir lors de la fête des lumières est extrêmement grave.

En effet, lors d’un jeu de lumière, des messages de haine des forces de l’ordre et des messages politiques ont été projetés sur les murs. Résumé des propos : « Sainte Soline, ni oubli ni pardon » ; « Non à l’état policier » ; « la police blesse et tue » ; « la violence policière est partout », voilà pour les messages anti forces de l’ordre, les messages politiques étant « On dégage le RN » et « Bardella, Lyon n’est pas à toi ».

"Ce piratage est bel et bien un scandale"

Jusque-là rien de très surprenant, une personne mal intentionnée pouvant pirater les outils projetant effets lumineux et textes lors d’un tel évènement au même titre qu’on peut pirater la sono d’un stade ou d’une salle de concerts.

Mais quand on sait qui a revendiqué le piratage, on est bel et bien devant un scandale. En effet, ces textes de haine contre nos forces de l’ordre ont été revendiqués par « les soulèvements de la terre », groupuscule d’extrême-gauche que Gerald Darmanin, alors Ministre de l’intérieur, avait dissous suite aux comportements ultra-violents de ses membres lors des manifestations contre les bassines à Sainte Soline.

"Les policiers et gendarmes peuvent remercier le Conseil d’État"

Un Gérald Darmanin qui, nonobstant sa légitimité démocratique comme Ministre avait été invalidé par les juges du Conseil d’État pour qui : « les Soulèvements de la Terre se sont bien livrés à des provocations à des agissements violents à l’encontre des biens" mais que la dissolution de l'association "ne constituait pas une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public au vu des effets réels qu’ont pu avoir leurs provocations à la violence contre des biens, à la date à laquelle a été pris le décret attaqué".

Bref, les policiers et gendarmes peuvent remercier le Conseil d’État d’avoir permis par sa décision de novembre 2023 de permettre aux « soulèvements de la terre » de mettre deux ans plus tard une cible sur chacun de ses membres, policiers ou gendarmes. Un des slogans de soutien il y a deux ans était notamment : « on ne dissout pas un soulèvement ». Et si on dissolvait le Conseil d’État ? »

Retrouvez le coup de gueule de Philippe David. Du lundi au vendredi dans "Les Vraies Voix" du lundi au vendredi, de 18h à 20h.

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