Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village ou plutôt trois villages qui sont dans les IXᵉ et XIIIᵉ arrondissements de Paris.
Pourquoi ces deux arrondissements ? Parce que c’est là que se trouvent les sièges du Figaro et du Monde, deux journaux représentant deux courants de pensée différents mais qui, en à peine un mois, nous ont sorti une musique de fond qui rappelle les pubs pour les marques de rasoirs à deux lames où la seconde lame retaille le poil avant qu’il se rétracte.
Le Figaro, le 1er avril : « La France est-elle en passe de redevenir une société d’héritiers ? »
Le Monde, aujourd’hui : « Comment la France est redevenue une société d’héritiers ? »
⚡️ Le coup de gueule de @PhDavidMtb contre Le Figaro et Le Monde qui dénoncent 'une société d'héritiers' :
— Sud Radio (@SudRadio) May 6, 2025
"Les droits de succession sont un impôt sur la mort. Quand on a travaillé dur toute sa vie, c'est pour laisser quelque chose à ses enfants, pas pour enrichir l'État" pic.twitter.com/dmJ7qAlKXr
Deux articles partant de constats, le second citant une étude de la Fondation Jean Jaurès, think tank de gauche, qui affirme qu’avec la disparition des enfants du baby-boom, ce sont 677 milliards d’euros qui seront hérités chaque année jusqu’en 2040. Très bien, mais avec ces deux articles concomitants, on sent que ce n’est finalement pas bien pour la répartition des richesses et même que, selon Le Monde, « le niveau élevé des inégalités de patrimoine et de la fortune héritée observé aujourd’hui rappelle celui de la France du XIXᵉ siècle ».
En filigrane, la France redeviendrait celle de Zola dans Germinal.
Et je n’en peux plus que, même subliminalement et subtilement, on veuille encore aller piquer de l’argent aux Français, surtout avec les droits de succession, qui sont, ni plus ni moins, qu’un impôt sur la mort.
Rappelons que les disparus ont payé la TVA et tous les impôts et taxes dont la France est la terre la plus fertile au monde, et qu’il n’y a aucune raison de les taxer à nouveau.
Rappelons que le barème d’un héritage en ligne directe peut atteindre 45 %, 45 % qui sont la norme pour un héritage entre frères et sœurs au-delà de 24 430 euros. Des droits de succession qui peuvent atteindre 60 %.
Quand on a travaillé dur toute sa vie, c’est pour laisser quelque chose à ses enfants, pas pour enrichir l’État, qui ferait bien de se mettre à la diète plutôt que de nous faire les poches par tous les moyens, qu’on soit mort ou vif !
Retrouvez "Le coup de gueule de Philippe David" tous les jours dans Les Vraies Voix de 17h à 19h. Abonnez-vous à notre chaîne YouTube pour retrouver toutes les vidéos sur la playlist de l'émission.