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Covid 19 : masques, sous-effectif, élections... un dernier rapport met à mal la gestion de l'État

Par Maxime Trouleau

Notamment sur les masques, un rapport dévoilée par le journal Le Parisien met à mal la gestion de la crise du Covid 19 par l'État.

Covid 19
Olivier Véran et Jean Castex le 22 octobre 2020 lors de l'annonce du couvre-feu. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

Impréparation, désorganisation, décisions peu lisibles… la gestion de l’Etat pendant le Covid est largement critiquée dans un dernier rapport. Un rapport divulgué ce matin par Le Parisien Aujourd’hui en France dont l’Exécutif se serait bien passé.

Il a été commandé fin juin par Olivier Véran lui-même. En tout, 205 pages sous le sceau de "confidentialité"… mais donc révélé ce matin dans les colonnes du Parisien.

Une gestion du Covid avec des effectifs en sous nombre

Ce document reproche notamment à l’Exécutif plusieurs choses. La première, un personnel en sous nombre ou peu formé à ce genre de crise. Avec 11 agents par-ci, 35 agents par-là, ce personnel s’est vite retrouvé débordé au début de la crise. En fait, aucun agent n’a une vision clair de ce qu’il devait réellement faire face à la crise du Covid. Conséquence : il y a eu plusieurs des missions réalisées en doublon ou alors, au contraire, totalement absente. Et ce sont les maisons de retraite qui en ont largement fait les frais.

Le fiasco des masques made in China

Ensuite, il y a eu aussi le fiasco des masques. Une question qui est devenue rapidement centrale au début du Covid. Nouveau problème, il faut en acheter vite, beaucoup, et en Chine. Et là non plus… rien ne va.

Sur cette question des masques qui a fait tant polémique, Santé Public France s'est retrouvée sous dimensionné, incapable de gérer la situation et va même entrer en conflit avec une cellule créée pour l’occasion pour une histoire de "lettre de saisine". En clair, l'un voulait respecter l'ensemble des étapes pour acheter ces masques, l'autre voulait parer au plus pressé face à l'ampleur des évènements. Bref, une histoire de paperasse made in France.

Un rapport remis à la Justice

Enfin, également, ce rapport dénonce le maintien des élections municipales. Pour rappel, le premier tour a été tenu le 15 mars malgré les critiques... avant que l'on ne reporte le second tour au 28 juin, soit un mois et demi plus tard.

Ce rapport aurait été remis à la Cour de Justice de la République selon les informations du Parisien. La CJR mène toujours son enquête sur cette gestion de crise. Pour rappel, Agnes Buzyn, ex-ministre de la Santé a été mise en examen et qu’Edouard Philippe, ancien Premier ministre, a été placé, lui, sous le statut de témoin assisté.

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