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Ce qu'il faut savoir des négociations entre l'Ukraine et la Russie

Qu’est ce qui est au coeur des négociations entre l’Ukraine et la Russie ? Pour en parler, Alexandre Del Valle était l’invité d’Alexis Poulin vendredi 16 mai sur Sud Radio, pour son livre Vers un choc global publié aux éditions de l’Artilleur.

Alexandre Del Valle, sur l’Ukraine, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Alexandre Del Valle, sur l’Ukraine, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


Les pourparlers ont démarré en Turquie entre la Russie et l’Ukraine. Au coeur de ces négociations, pour Alexandre Del Valle, l’échange de prisonniers et la prise de contacts entre différentes délégations pour tenter ensuite quelque chose de plus sérieux.


Ukraine-Russie : une rencontre, c'est mieux que rien

Le jeu diplomatique entre la Russie et l’Ukraine bat son plein en Turquie. "Tout cela n’aboutira à rien d’autres qu’à un échange de prisonniers. Même si c’est mieux que rien" explique Alexandre Del Valle sur Sud Radio au sujet des discussions entre les deux pays. Pour autant, cette rencontre est nécessaire, ajoute le géopolitologue. "Quand deux belligérants se rencontrent dans une capitale, c’est déjà énorme. C’est un retour à la situation de mars 2022, lorsque des contacts directs étaient là" lance-t-il également.

"Ce retour à la case départ, c’est mieux que la troisième Guerre mondiale qu’on a frôlée avec Biden. C’est un retour à un peu de réalisme géopolitique" lance Alexandre Del Valle. De l’autre côté, l’Union européenne. Cette dernière est prise, d’après lui, du syndrome de Boris Johnson, qui avait déjà fait capoter un plan de paix précédemment entre l’Ukraine et la Russie. "Aider les Ukrainiens, c’est bien, mais ce n’est que de la communication. Car la guerre, c’est très simple. Il faut suffisamment de munitions, le moral, et suffisamment de troupes. Ce dont manquent les Ukrainiens. Tout ce qu’on promet aux Ukrainiens c’est du blabla tant que l’on envoie pas 300.000 hommes".


L’Europe va payer pour appliquer la politique de Trump

"L’Europe est toujours le dindon de la farce. C’est l’Europe qui va payer pour faire appliquer le plan Trump. Elle gesticule. C’est le syndrôme du costume aux couleurs ukrainiennes d’Ursula Van Der Leyen. On montre les muscles mais on ne fait rien d’autre que le plan Trump. Les troupes que l’on va envoyer, elles ne feront qu’appliquer ce plan, tout en s’exposant à de possibles représailles russes. Les risques et le coût, ce seront les Européens. Et les bénéfices, ce seront les Américains" lance encore le spécialiste.

"Les Européens auront besoin de cinq à dix ans pour avoir leur propre autonomie stratégique. Lorsque l’on veut sa propre armée, sa propre Défense, il faut du matériel. On a de très bonnes industries de Défense, mais nous sommes shootés aux armes américains au titre de l’interopérabilité de l’Otan" conclut Alexandre Del Valle sur Sud Radio.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


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