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Didier Deschamps : "La fusion Biarritz/Bayonne est une solution"

Par Justin Boche

"En acceptant d'aller dans le Petit Journal, c'était du second degré. En conférence de presse, je ne suis pas là pour faire rire, même si je peux utiliser l'humour. Yann Barthès m'invitait depuis un moment et j'ai accepté. Je n'ai pas de problèmes à rire des autres et encore moins à rire de moi-même. En […]

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"En acceptant d'aller dans le Petit Journal, c'était du second degré. En conférence de presse, je ne suis pas là pour faire rire, même si je peux utiliser l'humour. Yann Barthès m'invitait depuis un moment et j'ai accepté. Je n'ai pas de problèmes à rire des autres et encore moins à rire de moi-même. En conférence, je suis dans la maîtrise, je sais que je m'adresse à des auditeurs. Dans les périodes plus difficiles, je fais en sorte d'être le plus détendu possible", a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.Originaire de Bayonne, le sélectionneur des Bleus a aussi pratiqué d'autres sports : "Je touchais un peu à tout. Je faisais de l'athlétisme, du rugby, de la pelote basque, mais ce que j’aimais par dessus tout, c'était le foot et le ballon rond. Et je ne pense pas m'être trompé de discipline, a-t-il déclaré ironiquement. J'aimais jouer au rugby et je continue de regarder des matchs de rugby parce que j'aime bien ce sport."

"Oui, la fusion entre Biarritz et Bayonne est une solution"

Basque d'origine, Deschamps a bien entendu son avis sur la fusion entre Biarritz et Bayonne : "Oui, la fusion est une solution, mais est-ce que c'est la solution aujourd'hui ? Quand on voit la difficulté des deux clubs, pourquoi pas ? Mais au vu des rivalités locales, ce serait peut-être mieux d'en avoir un en Top 14 avec une identité régionale plutôt que deux en Pro D2. C'est aux responsables de juger de la situation, mais aujourd'hui ça semble être une solution intéressante pour les deux clubs."Supporter attentif du XV de France, le sélectionneur espère le meilleur à ses homologues de l’ovalie :"Il partent sur une longue préparation qui va commencer début juillet. Il y a une attente qui est forte, même si depuis quelques années les résultats ne sont pas là. Mais l'équipe de France sera compétitive, elle l'a toujours été. Et j'espère que l'on sera performant. Je serai à fond derrière eux. En foot ou en rugby, le premier match est le plus important. Si vous ne gagnez pas le premier ou le deuxième, vous êtes en difficulté et sous pression. Ce qui ne laisse pas la liberté d'avoir des options sur le troisième. Mais gagner le premier ne suffit pas, parce qu'après, il faut gagner le deuxième. Gagner le premier, c'est tout de même être dans une situation idéale."

"On échange avec Philippe Saint-André et Claude Onesta"

Le champion du monde 98 avoue avoir des échanges avec ses homologues d'autres sport : "Oui, on échange avec Philippe Saint-André ou encore Claude Onesta. Avec Philippe, on a eu l'occasion de discuter quand il était manager de Toulon et moi entraîneur de l'OM. C’est bien d'avoir cette ouverture et d'échanger. Il y a beaucoup de similitudes dans le management, même s'il y a les spécificités de chaque sport. Il faut être à l'écoute de ces expériences que l'on partage. Notre travail de sélectionneur, c'est de choisir. Et choisir, c'est éliminer. Le critère sportif est le numéro un, mais quand on part en groupe sur une longue période, le critère humain est important. Dans une liste, je ne choisis pas forcément les meilleurs à chaque poste. Il y a d'autres critères qui viennent s'ajouter. Une compétition, c'est aussi une aventure humaine."

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