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Jean-Marc Arnaud : "On sait que ces matchs là sont à couteau tiré"

Par Mathilde Régis

Ce soir dans Sud Radio Sports, la parole est aux supporters. Pour aborder le match de barrage de ce week-end entre le Racing 92 et le stade toulousain, Jean-Marc Arnaud, le président du huit toulousain, était invité dans l’émission.

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Ce soir dans Sud Radio Sports, la parole est aux supporters. Pour aborder le match de barrage de ce week-end entre le Racing 92 et le stade toulousain, Jean-Marc Arnaud, le président du Huit toulousain, était invité dans l’émission.Sud Radio Sports : Il faut se déplacer au Racing pour ce barrage. Un Racing qui fait une très belle saison, et qui a également été finaliste de la coupe d'Europe. Toulouse n'a pas réussi à décrocher ce billet de barrage à domicile. Comment voyez-vous ce match en tant que supporter toulousain, vous êtes confiant ? Jean-Marc Arnaud : On va dire qu'on est tellement habitué aux phases finales qu'on sait que ces matchs-là sont à couteau tiré. On va partir à Paris pour jouer un match éliminatoire, tout comme il faudra jouer les autres matchs qui suivent pour être champion de France. Selon le journal l'Equipe, plusieurs indices laissent penser que les Franciliens auraient plus ou moins volontairement choisi de jouer face à Toulouse plutôt que face à Castres. On parle du scénario du match joué ce week-end face à Montpellier, c'est une provocation, ça vous donne une motivation supplémentaire ? Peut-être, ou alors c'est simplement parce que les deux présidents s'apprécient, tout simplement. Toulouse est sur une bonne dynamique, l’équipe pourrait d'ailleurs être la surprise sur cette fin de saison alors qu'on ne les avait pas trop vus sur la saison régulière. Toulouse va perdre pas mal de cadres de l'équipe, comme Vincent Clerc, Clément Poitrenaud, Louis Picamoles. Comment vous le vivez en tant que supporters ? Il y a beaucoup de très bons joueurs qui partent, et dans les arrivées il n'y a pas encore un gros recrutement. Vous êtes serein quant à l'avenir du stade toulousain ? C'est vrai qu'on voit des cadres qui s'en vont, ça nous fait vraiment mal au cœur. Mais malheureusement, la loi du sport est faite comme ça, au bout d'un moment il faut que certains joueurs sachent prendre leur retraite ou partir sous d'autres cieux pour relancer leur carrière. Il faut savoir l'accepter. Sur le recrutement, Toulouse n'a jamais été un club qui recrute à tour de bras de grands noms. Par contre, on fait monter des joueurs d'espoir ou on va récupérer des joueurs dans d'autres clubs bien sûr pour les former pour le haut niveau. Louis Picamoles quand il est arrivé, c'était un bon joueur, mais il n'était pas exceptionnel. Vincent Clerc venait de Grenoble, ce n'était pas non plus un joueur démentiel. On a une école de rugby avec beaucoup de jeunes qui sortent et qui d'ailleurs, comme Sébastien Bézi ou Jean-Marc Doussain, accrochent une équipe de France. On a vraiment confiance dans le travail de formation qui est fait. Ce n'est pas à moi de juger le recrutement, je crois que les supporters doivent rester à la place de supporters.

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