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Une semaine organisée par le Secours populaire et Récréa pour apprendre aux enfants des milieux défavorisés à nager

Les enfants de 8 à 12 ans issus des milieux défavorisés peuvent apprendre à nager pendant cette première semaine de vacances. Une initiative du Secours Populaire et de Récréa, le spécialiste de la gestion des centres aquatiques.

Photo d'illustration. (Said Khatib / AFP)

En France, un enfant sur deux en classe de 6ème ne sait pas nager. Pour y remédier, le Secours Populaire et le spécialiste de la gestion de centres aquatiques, Récréa, s’allient pour enseigner la natation aux enfants de 8 à 12 ans issus des milieux défavorisés, pendant cette première semaine de vacances de la Toussaint. Cette année, 800 enfants en bénéficient, répartis dans plus de 80 centres aquatiques de l'hexagone.

Ecoutez le reportage de Chloé Le Blay dans une piscine parisienne pour Sud Radio

 

"C'est important de pouvoir donner la possibilité aux enfants que nous accueillons de découvrir des activités de loisir", lance Christian Lampin, le secrétaire national du Secours Populaire. Plusieurs facteurs empêchent les enfants d'accéder aux loisirs et notamment à la découverte de la natation selon lui : "Cela a un coût économiquement, mais cela peut aussi être parce que les parents ont peur de l'eau donc transmettent aussi cette peur aux enfants."

3.000 enfants ont déjà profité du dispositif

En 8 ans d'existence, l'opération a permis à plus de 3.000 enfants de savoir nager. Une initiative d'autant plus importante ces deux dernières années avec la crise sanitaire, les enfants ayant été privés d'activités aquatiques pendant les confinements. "Ils n'ont pas pu aller à la piscine avec l'école, donc ça devient compliqué. C'est ce genre d'initiatives qui permettent de rattraper le retard", indique Christian Lampin.

Sud Radio a suivi un cours avec des apprentis nageurs dans une piscine parisienne. Sur place, les enfants sont ravis. "C'est trop bien", crie Amelle qui ne s'était jamais baignée sans ses parents. De son côté, Ziad n'a pas peur de l'eau : "Je n'ai plus besoin de nager avec des frites parce que je suis grand maintenant." Une envie d'apprendre et de bien faire bienvenue pour Alice, une éducatrice sportive qui participe à l'opération. "A la fin, selon leurs progrès, on peut leur attribuer un test qui leur permet ensuite d'accéder aux colonies de vacances ou à tout ce qui est lié à des stages en eau libre", dit-elle.

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