single.php

Suite et fin du « Barbecue » de Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau a suscité une nouvelle polémique en estimant que le barbecue était un symbole de virilité Sandrine Rousseau ne mange pas de viande, elle mange de l’homme (au sens métaphorique bien sûr). Surtout de l’homme pas-déconstruit comme le chasseur. Pour elle, il y a une continuité entre tuer des animaux et tuer des femmes […]

Sandrine Rousseau a suscité une nouvelle polémique en estimant que le barbecue était un symbole de virilité

Sandrine Rousseau ne mange pas de viande, elle mange de l’homme (au sens métaphorique bien sûr). Surtout de l’homme pas-déconstruit comme le chasseur. Pour elle, il y a une continuité entre tuer des animaux et tuer des femmes – ce qui lui vaut une plainte de la Fédération nationale des chasseurs (notez  que cette assimilation des femmes à du gibier pourrait aussi agacer des femmes, passons).

Les barbecues, sont donc, selon elle, une affaire d’hommes. Faire griller des côtelettes serait une affirmation de virilité. D’abord, je ne vois pas ce qu’il y a de mal à affirmer sa virilité. Ensuite, si ce sont souvent les hommes qui se collent au barbecue, c’est peut-être parce que c’est salissant. Je n’ai pas envie de tâcher mes jolies robes, mais de manger une bonne entrecôte oui. Mais je dois être une victime de l’hétéro-patriarcat.

 

Bon, vous rigolez mais la consommation de viande est une vraie question

Oui, les hommes consomment plus de viande pour des raisons biologiques. Plus gros/plus grands, ont besoin de plus de protéines.

Oui, il faudrait manger moins de viande mais mieux (enjeux écologiques/Bien-être animal)

Mais derrière les sorties de Madame Rousseau vision du monde problématique

  • Haine des hommes propagée par ces nouvelles féministes. Femme c’est bien, homme c’est mal (surtout le mâle blanc coupable du colonialisme/capitalisme/saccage de la planète, appelle ça l’androcène). Grossier amalgame. Détruit des siècles de culture occidentale pour l’égalité et aussi pour la souveraineté de l’individu, maître de son destin et de ses choix au-delà des déterminismes. Vous êtes coupable par naissance.
  • Mépris de classe. Certes, le barbecue s’est diffusé dans toute la société mais reste un loisir emblématique des classes populaires et moyennes. On invite ses copains dans le jardin de son pavillon de banlieue. Le barbecue, c’est plouc.
  • Haine du plaisir. Ecologie culpabilisante et punitive.

Oui, il faut rigoler de ces billevesées, comme l’a fait Guy Carlier. Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est que ça devienne un sujet si sérieux que j’en fais ma chronique sur sud radio. Mais peut-être suis-je en voie de déconstruction.

 

L'info en continu
03H
23H
21H
20H
18H
17H
16H
15H
Revenir
au direct

À Suivre
/