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Stéphane Déméria : "La situation est atypique"

Par Mathilde Régis

"La crue est surtout montée très vite parce que les affluents principaux des grandes rivières de la région ont réagi très vite à des valeurs qui étaient relativement peu connues jusqu'à présent" explique ce matin sur Sud Radio Stéphane Déméria, chargé de mission en hydrologie au sein de L'EPTB Seine Grands Lacs.

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"La crue est surtout montée très vite parce que les affluents principaux des grandes rivières de la région ont réagi très vite à des valeurs qui étaient relativement peu connues jusqu'à présent" explique ce matin sur Sud Radio Stéphane Déméria, chargé de mission en hydrologie au sein de L'EPTB Seine Grands Lacs.Pour Stéphane Déméria, la situation dans laquelle se trouve la région parisienne est "atypique", notamment puisque les fortes pluies se sont déversées entre les lacs artificiels supposés contenir les crues de la Seine et la région parisienne. "Pour l'instant, nous n'avons qu'un seul de ces lacs qui est saturé, c'est celui qui est sur l'Yonne, le lac de Pannecière. Les autres lacs font leur office et ils écrêtent la crue localement. Le fait qu'il y ait eu énormément de pluie entre ces lacs et la région parisienne fait qu'ils n'ont pas pu réellement écrêter jusqu'à présent, dans la première partie de la crue." explique-t-il ce matin sur l'antenne de Sud Radio.

Dispositifs et pic du niveau de la Seine attendu à Paris

Les dispositifs pour sécuriser Paris face à la montée des eaux seraient selon lui fonctionnels, ce qui n'est pas forcément le cas dans toute la région : "il y a d'une part les lacs dont nous venons de parler et d'autres parts, les murettes de protection. Ce sont de petits murets au-dessus des berges, le long de la rivière, qui permettent d'endiguer la rivière un petit peu plus haut. Ces murettes ont une protection jusqu'à une certaine hauteur. Pour l'instant, ça fonctionne très bien dans Paris qui est bien protégé. Dans certaines villes de la région Île de France, ça fonctionne plus ou moins bien" précise le chargé de mission en hydrologie au sein de l'EPTB Seine Grands Lacs. Si la décrue est annoncée dans le Loiret, le pic du niveau de la Seine est attendu pour cet après-midi. "Le Loiret ne rejoint pas la Seine. Pour l'instant, pour ce qui est du bassin de la Seine, les rivières principales sont encore à la hausse d'après les services de l’État. Par contre les affluents qui ont créé la crue jusqu'à présent commencent à être à la baisse. Le pic du niveau de la Seine est attendu cet après midi et se situera entre 5,70 mètres et 6 mètres."

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