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Stanislas Berton : "La France perd une guerre qui lui est menée"

Par La Rédaction

Stanislas Berton, spécialiste de gestion de crise, auteur de "La France retrouvée" (éditions Le temps retrouvé) était l’invité d’André Bercoff, mercredi 31 mars, sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

Stanislas Berton invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

 

Dans son livre, Stanislas Berton pleure une France perdue. Dans cet ouvrage d'alerte, il finit tout même sur une note d'optimisme : la France retrouvée.

 

"La conséquence de cette perte de la France"

Le spécialiste de la gestion de crise confie son sentiment d'une France "perdue", "comme pour 60 millions de Français" qui expliquerait "la situation dans laquelle on se trouve actuellement", qui n'est que "la conséquence de cette perte". Une perte qui s'explique, selon Stanislas Berton par la perte "du sens de notre identité, de notre destin".

Selon l'auteur, qui n'hésite pas à employer des mots forts, la France "a perdu la guerre qui lui est menée sans avoir conscience qu'elle est réelle". Stanislas Berton rappelle que la guerre "a changé de nature", laissant les soldats, les bombardements ou l'occupation d'un pays à une guerre "indirecte". "Aujourd'hui, elle se fait par des moyens détournés et son but est de détruire l'ennemi de l'intérieur, vaincre sa résistance", prévient-il.

 

"Un système totalitaire"

Une guerre qui passe par l'économie. "On perd le contrôle de la monnaie, on est tenu par les taux d'intérêts des marchés financiers qui réduisent les marges de manœuvre de notre gouvernement", déplore l'auteur. Mais les armes ne sont pas seulement économiques, la guerre se déroule également sur le terrain culturel. "Il faut réécrire l'histoire des nations, par une guerre idéologique menée par l'université qui participe à la déconstruction", pointe Stanislas Berton qui voit se profiler à l'horizon "un système totalitaire où on va jusqu'à réécrire notre propre histoire". 

C'est donc à partir de cette étape que l'on s'approche du moment de crise. "C'est le point de bascule qui est le fruit d'un lent processus", avertit le gestionnaire. Une guerre qui n'est pas nouvelle, puisqu'elle a été "théorisée" par deux stratèges chinois dans La Guerre hors limite, qui expliquent que "la guerre du contrôle l'information, de la subversion, de l'infiltration" prendra la place de la guerre classique. "Il faut complètement changer notre approche de la guerre", recommande-t-il, donnant pour exemple l'un des acteurs de cette stratégie : Georges Soros.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

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