Retrouvez la revue de presse de ce 11 avril...
Les journaux consacrent évidemment leur Unes aux résultats du vote du premier tour de ce dimanche. "Bis Repetita" titre ce matin La Montagne
Les journaux n’ont évidemment des yeux que pour eux… Emmanuel Macron et Marine Le Pen… deux visages en Une de toute la presse ce lundi… au lendemain donc des résultats du premier tour. "Match retour" titre La Dépêche du Midi. "Match retour, avantage Macron" précise lui Le Parisien Aujourd’hui en France.
"Deuxième tour Macron/Le Pen : ils peuvent y croire tous les deux" résume cette fois L’Eclair des Pyrénées. Un face à face qualifié de "duel" par Les Echos… par Midi Libre aussi : "le duel des valeurs". Et puis par Le Figaro… "Macron-Le Pen, nouveau duel".
L’Opinion parle lui de "choc des deux France". Libé… enfin… avec ce titre très orienté… "Cette fois, ça craint vraiment".
Contrairement à la présidentielle de 2017… le vote barrage semble moins évident
C’est ce qu’explique Libération justement. "Une affiche qui fait planer beaucoup d’inquiétudes sur le second tour" explique le journal. "Le Pen a des réserves de voix prouvées qui peuvent l’amener à gagner ce second tour si bien amené par les stratèges de LaRem" analyse Dov Alfon dans son édito. "20 ans après le 21 avril 2002, l’accession au pouvoir de l’extreme droite n’a plus rien d’improbable" écrit Libération.
Une analyse partagée par beaucoup. L’Opinion l’explique aussi. "Plusieurs facteurs rendent ce match retour plus périlleux pour le candidat des Marcheurs"… Et cette illustration du journal… avec une caricature de Marine Le Pen qui tape avec une masse sur un plafond… un plafond évidemment de verre… et à l’étage du haut se trouve Emmanuel Macron.
Alors, Marine Le Pen peut-elle briser encore un peu plus ce plafond de verre ? "Pour l’emporter, elle devra rassembler au-delà des Zemmouristes" rappelle L’Opinion.
"Le Pen aborde le second tour sous de meilleures auspices qu’en 2017" souligne tout de même Le Figaro
Marine Le Pen qui fait son meilleur score… et surtout le meilleur score de l’extrême droite au premier tour d’une présidentielle. À 23,41% (même si les scores vont encore varier légèrement dans la matinée)… elle fait mieux qu’en 2017 avec 21,3%.
"En ripolinant son image… en l’adoucissant… Marine Le Pen à réussi à "désarmer le rejet qu’elle pouvait susciter jusque là" lit-on dans Le Figaro… elle a également donc une réserve de voix chez Zemmour ou Les Républicains.
Et puis, en face, "Emmanuel Macron n’a cette fois plus un projet à porter mais un bilan à défendre" rappelle le quotidien. Alors, le bilan de son quinquennat associé "avec l’entreprise de dédiabolisation de Marine Le Pen" pourrait convaincre la Gauche de s’abstenir… et non plus lui opposer un traditionnel vote "Républicain". Une partie de l’enjeu du président-candidat sera donc… ces prochains jours… de mobiliser derrière lui cet électorat, en ravivant les peurs liées à une possible conquête du pouvoir par l’Extreme droite… qu’il qualifiait en 2019 de "lèpre populaire".
Jean-Luc Mélenchon, lui, peut avoir des regrets. Mais le candidat La France Insoumise "sort par la grande porte" titre Le Parisien Aujourd’hui en France
"Il loupe encore la qualification mais améliore son score" résume le journal. Son objectif désormais : "un accord pour former une majorité parlementaire". Une majorité qui ne s’obtiendra pas sans ralliement. "Le mouvement ne pourra pas faire l’économie de négociations avec les appareils partisans de ses rivaux de gauche".
"De justesse, Mélenchon rate encore la dernière marche" titre lui La Dépêche du Midi. Si Sud Ouest rappelle les propos du candidat LFI qui évoque la "violence de la déception", le journal qualifie Hidalgo et Roussel… "d’éclopés de la gauche".
Anne Hidalgo "essuie la pire défaite électoral du PS" renchérie Le Parisien. "Anne Hidalgo met le PS en PLS", "Fabien Roussel se viande" titre lui Libé dans ses colonnes.
Valérie Pécresse est aussi sous le feu des critiques. "Le lourd échec de Pécresse menace de faire exploser Les Républicains" titre Les Echos
Une défaite "cuisante qui rouvre les divergences entre l’aile modérée du parti, attaché au front Républicain et l’aile dure, pour qui le président sortant est l’ennemi numéro un" résume le journal. "Pour Les Républicains, le déflagration d’hier ouvre une période de fortes turbulences".
Valérie Pécresse "KO debout" pour Libé. La candidate LR "coule Les Républicains" cette fois-ci pour Le Parisien. Le journal qui fait "l’autopsie d’un naufrage"... qui s’explique aussi à cause du "poison Sarkozy" écrit le journal. Un non soutient qualifié "d’épée de Damoclès"… avec, dans la campagne de Valérie Pécresse, "au Panthéon des couacs : le Zénith parisien du 13 février dernier".
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