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Premier anniversaire du camp de réfugiés de Grande-Synthe

Par La Rédaction

Un an après la création du camp de la Linière, qui abrite 1500 réfugiés, principalement des Kurdes, c'est l'état de vétusté des installations qui saute aux yeux.

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C'est le premier anniversaire du camp de réfugiés de Grande-Synthe. Créé en mars dernier, il accueille 1500 réfugiés, principalement des Kurdes.

Après un an d'existence, c'est pourtant bien la vétusté des installations et les dégradations des cabanons en bois, presque tous tagués, qui attire le regard. Des champignons s'y développent, le sol est boueux et des détritus traînent de partout.

Des réfugiés viennent, restent quelques temps, puis parviennent à rejoindre l’Angleterre. Il y a sans cesse un renouvellement.

À l’intérieur du camp, on retrouve une laverie, une petite école, un centre récréatif, des cuisines, des douches... Finalement, ce camp, qui fait un peu "petite ville", reste le seul endroit décent où les réfugiés sont accueillis sur le littoral.

Une "petite ville" qui doit également faire face à des épisodes de violence, avec des coups de feux qui ont été tirés il y a quelques jours, blessant quatre migrants et un vigile. Baram, 29 ans, migrant kurde, raconte que le camp est extrêmement dangereux, surtout la nuit.

Pourtant, malgré la violence et la surpopulation, ce camp reste ce qu'il y a de mieux pour les réfugiés, raconte une membre de l'association Salam, qui leur vient en aide.

Pour l'avenir, l'Etat se serait engagé à financer à nouveau le fonctionnement de ce camp, qui serait donc prolongé jusqu'en septembre prochain. Passé cette date, on ne sait pas s'il existera encore.

Un reportage au camp de réfugiés de Grande-Synthe de Maximilien Carlier pour Sud Radio

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