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"Pour quiconque s’en prend à un policier, il faut une peine de prison obligatoire"

Le Beauvau de la sécurité reprend aujourd’hui : quelles sont les attentes des policiers par rapport à la justice ? Didier Martinez, secrétaire régional d’Occitanie du syndicat de police Unité-SGP-FO, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 27 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"La récidive pourrit le travail des policiers"

Qu’attendre de la reprise des réunions du Beauvau de la sécurité ? Les policiers vont-ils s’en prendre à la justice et au Garde des Sceaux ? "Le lien entre la police et la justice, cette scène pénale, ne fonctionne pas, confirme Didier Martinez, secrétaire régional d’Occitanie du syndicat de police Unité-SGP-FO. C’est ce qui est essentiel et ce qui ressort de l’état d’esprit des policiers. Évidemment, les sanctions doivent désormais se montrer dissuasives pour ne plus générer d’impunité."

"Cette récidive pourrit le travail des policiers, du fait d’individus interpellés 30, 40, 50 fois. Les policiers ont l’impression que leur travail est vain. Il faut que, lors de ce Beauvau, forts de cette démonstration de leur mal-être et leur malaise, ils soient enfin entendus. Il ne faut pas arriver au divorce avec la justice, mais à une compréhension mutuelle, que le travail des uns soit pas anéanti par les décisions des autres."

"Le policier vit avec la peur au ventre"

Que faudrait-il ? "Des moyens, mais aussi des décisions de justice, estime le représentant du syndicat de police Unité-SGP-FO. Il est clair que 300.000 rappels à la loi, ce n’est pas une solution pour lutter contre la délinquance et les sanctionner. Il faut un sursaut dans l’impunité générée par l’absence ou la non application des sanctions. Pour quiconque s’en prendra à un policier, il faudra une peine de prison obligatoire. Il faut ces peines minimales, et en finir avec certains lobbies qui continuent à vivre dans un pays de bisounours."

"S’il n’y a pas assez de places en prison, il faut en construire. Cela fait longtemps qu’on prévoit des places, et on les voit pas venir. Le policier vit avec la peur au ventre de ce qui peut lui arriver sur la voie publique et de ce lui arrivera lorsqu’il fait son travail. Avec les rodéos urbains, s’il poursuit une moto et qu’il y a un accident, des blessés, la foudre tombera sur la police. Il y en a assez, ils veulent être soutenus."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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