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Police : "La question de la légitime défense se pose rapidement"

Entre rodéos et délits de fuite, la police est aussi confrontée à des situations à risque en milieu rural.

Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur se rendent à Gaillac, dans le Tarn, afin d’évoquer la question de la sécurité du quotidien et annoncer la création de trois brigades mobiles.

Police : "Des risques pris pour des raisons futiles"

Quelles sont les attentes ? Dans le Tarn, tout va bien, ou y a-t-il des problèmes de sécurité au quotidien ? "Oui, le Tarn n’échappe pas à la règle, estime Stéphane Espinosa, représentant départemental du syndicat Unité SGP dans le Tarn. Comme à Paris et dans les grandes villes, nous sommes aussi soumis à ces délits routiers qui explosent, à ces conducteurs qui prennent la fuite. C’est une tendance nationale."

"C’est très difficile pour nos collègues sur place de réagir. Nous attendons des réponses assez claires sur ce type de sujets, que ce soient sur les rodéos ou les délits de fuite.  La question de la légitime défense se pose rapidement. Nous avons eu des cas similaires qui, heureusement, se sont bien terminés pour nos collègues et les conducteurs. Les risques sont pris pour des raisons parfois futiles."

 

Un temps d'hésitation qui peut coûter la vie

A-t-il l'impression que la situation et le rapport à l’autorité se dégradent ? "Moi, j’ai connu cela dans mes différents postes dans des grandes villes, explique Stéphane Espinosa. Aujourd’hui, on retrouve cela dans la ruralité. Est-ce une question d’évolution de la société ? Le fait est là, nous y sommes confrontés, même en milieu rural. Ce que l’on espère, outre les annonces nationales, c’est que l’on remplace les collègues qui partent. Des annonces locales nous ont rassurés. Nous devrions avoir des arrivées sur Mazamet."

Comment réagir ? "Récemment, mes collègues sur Albi ont eu à se poser la question. L’arme a été sortie. Il n’y a pas eu de blessés. Le délai, de réponse est très court en termes de légitime défense. Les sorties d’armes ne sont pas si fréquentes que cela. Nos collègues ont toujours à l’esprit ces drames médiatisés. Ils ont parfois ce temps d’hésitation qui peut les mettre en difficulté."

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