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Périgord, bassin d’Arcachon, Côte d’Azur… La saison d’été promet d’être compliquée

Jean-Jacques De Peretti, maire de Sarlat, Bénédicte Richard, propriétaire de deux campings sur le bassin d’Arcachon et Philippe Premoli, hôtelier et président de l’Office de tourisme de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, étaient interviewés dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 15 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Quel moyen de transports pour partir en vacances d'été ? (AFP)

Jeudi 14 mai, le Premier ministre a présenté un plan massif de soutien au tourisme. Il a promis une enveloppe budgétaire de 18 milliards d'euros pour soutenir un secteur touristique sinistré. Il a surtout confirmé que les Français pourront bel et bien partir en vacances en juillet et en août en France métropolitaine et dans les Dom-Tom.

 

Le Périgord Noir se prépare

Du coup, le Périgord Noir se prépare à retrouver ses touristes. À Sarlat, on guette cette reprise très attendue de l’activité, essentielle d’un point de vue économique. "On s’y prépare déjà, confirme Jean-Jacques De Peretti, maire de Sarlat en Dordogne. L’un des intérêts d’une projection au 2 juin par le Premier ministre, c’est de donner une visibilité plus claire".

Les Français commencent-ils du coup à réserver leurs vacances d’été ? "On sent des frémissements, avec une modification : habituellement, les touristes viennent trois ou quatre jours ici ou repartent. Là, on reçoit des réservations pour trois, quatre voire six semaines de Français, de la région parisienne, du Nord. À mon avis, on n’arrêtera pas non plus la livraison à domicile. Cela se maintiendra et se développera. C’est certainement une modification de comportements durant cette période. Maintenant, reste le grand point d’interrogation concernant les restaurants, bars et cafés. Beaucoup se posent la question. Le protocole sanitaire viendra".

 

Les campings attendent les règles sanitaires

Du côté du bassin d’Arcachon également, les réservations affluent déjà, confirme Bénédicte Richard, propriétaire de deux campings. "Les gens étaient vraiment soulagés, heureux. Il y avait une sensation d’euphorie. Ils attendent les vacances". Quid des annulations ? "Cela fait déjà quelques temps que l’on y faisait attention. Les assurances annulation ayant entièrement lâché, les clients comptent sur nous pour les rembourser. Nous avons des clients italiens qui demandent à être remboursés, si jamais il se passe quoi que ce soit".

Les mesures sanitaires sont-elles déjà en place ? Quelles seront les dispositions prises ? "On attend le protocole sanitaire, confie cette responsable de deux campings étoilés. Beaucoup de choses sont dites, mais on ne sait pas vraiment. Les tentes, les caravanes, les sanitaires communs, c’est déjà plus délicat. Les locations en elles-mêmes, on espère. Les clients ont leurs sanitaires à l’intérieur, ils peuvent faire leur cuisine, il y a plus de distance...".

 

La Côte d'Azur sans les touristes étrangers ?

Les hôteliers de la Côte d’Azur espèrent aussi pouvoir vite rattraper ce début de saison très compliqué. "Cela commence un peu à bouger, ce qui est bien pour les hôtels, confie Philippe Premoli, hôtelier et président de l’Office de tourisme de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes. On est soulagés, mais pas sauvés. Nous allons pouvoir préserver nos réservations déjà faites pour l’été. C’est important et nous attendons le complément dans les semaines à venir".

"Nous attendons surtout le protocole sanitaire, souligne Philippe Premoli. C’est cela qui va être important pour nous. J’espère qu’il ne sera pas trop sévère. Pour les petit-déjeuners, ils seront servis en chambre. Fermer une chambre sur deux pour les petits hôtels, ce sera un peu compliqué. On va pouvoir travailler avec les Français, c’est bien. Il va falloir inventer une autre forme de tourisme pour eux. Mais j’espère aussi que l’espace Schengen sera débloqué au mois de juin".

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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