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Nicolas Dupont-Aignan sur les vaccins : "Je demande des études complémentaires" sur les effets collatéraux

Par La Rédaction

Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et Président de Debout La France, était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 7 janvier 2021 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

Nicolas Dupont-Aignan interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio le 7 janvier 2021 à 7h40.

La journée du 6 janvier a viré au drame à Washington. Les supporters de Donald Trump ont envahi le Capitole pour bloquer la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle. Des événements qui ont causé la mort de quatre personnes et qui ont marqué les esprits par leur violence. "C’est terrible pour les États-Unis, pour la démocratie, et ça montre surtout la cassure terrible de la démocratie américaine", réagit Nicolas Dupont-Aignan. "Cela montre à quel point cette démocratie a besoin d’être réparée", ajoute-t-il.

"Je condamne ces actes"

"Je condamne bien évidemment ces actes", précise le député de l'Essonne qui émet toutefois des doutes sur certains points. "Je ne sais pas ce qu’il s’est passé réellement, je m’interroge sur tout. On voit bien que cette démocratie est complètement fracturée", précise le président de Debout la France. Pour lui, "le miracle de la démocratie c’est qu’après les élections, la minorité qui a perdu se range derrière la majorité qui a gagné. Et ce qui est nouveau aux États-Unis, et c’est ça qui est très grave, c’est que la minorité ne reconnaît plus le suffrage". Il se demande donc "comment on renoue avec la démocratie ?".

Si Nicolas Dupont-Aignan concède que c’est peut-être la responsabilité de Donald Trump, il rappelle que "c’est peut-être aussi la responsabilité des Démocrates, de la manière dont l’élection a été conduite. Je n’en sais rien". S’il condamne les événements, il ne condamne pas les appels de Donald Trump justifiant qu’il ne peut pas "juger une situation à des milliers de kilomètres sans connaître les tenants et les aboutissants".

Le référendum "comme bonne solution"

"Si on veut que nos démocraties survivent, il faut respecter les peuples", explique le député, observant des majorités de plus en plus remises en question. "Je suis un avocat de la démocratie directe, c’est-à-dire du référendum", précise-t-il en prenant exemple sur la crise algérienne durant laquelle le Général de Gaulle a "dénoué" la situation "par le référendum". "Je pense que si on veut éviter ce genre de situations demain, il faut absolument revigorer notre démocratie en France", estime l'élu qui estime le référendum comme la bonne solution.

"Les Français ont voté en 2005, et toute la classe politique française a bafoué ce référendum" qui portait alors sur la constitution européenne et durant lequel le "non" l’avait emporté, dénonce Nicolas Dupont-Aignan. "Pour la France, moi je souhaite que la démocratie soit préservée ; et je souhaite, pour cela, qu’on ait une démocratie transparente, assainie", explique Nicolas Dupont-Aignan. Afin de garantir cette démocratie, il faudrait aussi, selon le député de l’Essonne, limiter les discours haineux, tout en s'interrogeant sur leurs origines. "Bien sûr, mais qui a des discours haineux ?". Il souligne que "du côté de la pensée unique, il y a des discours haineux aussi. Partout il y a des discours haineux".

"Traiter les causes du problème"

Pour le président de Debout La France, "ce n’est pas une élite qui doit décider" mais il faut "faire confiance au peuple". Il prend en exemple la nomination d’Agnès Buzyn au sein du cabinet du directeur général de l’OMS. "Quand vous êtes le pire ministre de la Santé et que vous êtes recasé à l’Organisation Mondiale de la Santé, quand on décore Mme Lacombe qui est financée par Gilead de la Légion d’Honneur...", s'indigne le président de Debout la France.

Il analyse que "les révolutions violentes sont toujours condamnées", mais appelle plutôt à "traiter les causes du problème : la misère, le mépris des peuples, l’oligarchie qui se met plein d’argent dans les poches...". "Quand l’injustice, la misère, les inégalités, le mépris, l’arrogance, ça a toujours été la cause des révolutions", il faudrait s’interroger sur les causes, invite le député de l'Essonne.

"Sortir de ce piège mortel"

À 18 heures, le Premier ministre annoncera les nouvelles décisions prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19."J’attends du Premier ministre qu’enfin on traite les problèmes et qu’on nous sorte de ce piège mortel pour le pays : soit vous restez confinés et on vous tue, soit vous vous vaccinez avec un vaccin dont on ne connaît pas les conséquences", explique Nicolas Dupont-Aignan qui a proposé "depuis des mois, un plan B", qui comporterait un contrôle des frontières, avec des tests négatifs exigés à l’entrée des aéroports en France, des tests massifs, masques FFP2 pour les anciens, soigner les gens…

"Pourquoi la France a une mortalité par habitant aussi élevée, alors que des pays comme le Maroc, ont quarante fois moins de morts par habitant ?", s'interroge le parlementaire qui souligne que dans ces pays "ils n’ont pas confiné comme nous". "Est-ce qu’il y a un moment où on va ouvrir les yeux sur l’incompétence, l’incapacité lamentable de ce gouvernement ?", lance Nicolas Dupont-Aignan.

 

Au sujet de la stratégie de vaccination que devrait présenter Jean Castex ce 7 janvier, Nicolas Dupont-Aignan attend "qu’on ait des études complémentaires". "Je ne suis pas du tout anti-vaccin, je rêve qu’il y ait un vaccin qui fonctionne"précise-t-il. Or, selon lui, les vaccins actuellement distribués en France ne fonctionnent pas : "arrêtons de raconter n’importe quoi", tout en soulignant les déclarations d'Alain Fischer dans le journal Le Monde disant qu’on ne sait pas si le vaccin empêche la transmission du virus. "C’est quand même extravaguant", juge-t-il.

S’il existe plusieurs types de vaccins, "les Chinois ne se sont pas vaccinés au vaccin ARN", remarque le député de l’Essonne, "le vaccin classique français n’est toujours pas prêt". "Sur le vaccin classique, j’attends avec impatience le vaccin Sanofi-Pasteur qui, justement, n’est pas prêt parce qu’ils prennent des précautions", explique le président de Debout la France qui demande "des études complémentaires", pour être sûr que le vaccin n’a pas d’effets collatéraux.

Nicolas Dupont-Aignan fait part de son incompréhension. "Comment des gens qui demandent aux Français de se vacciner, ne sont pas capables de leur fournir des vaccins, ne se font pas vacciner eux-mêmes ? Qu’attend M. Macron pour se faire vacciner ? Pourquoi les 40 membres du gouvernement ne sont pas vaccinés ?", interroge le député. "Quand Emmanuel Macron se fera vacciner sérieusement avec tous les membres de son gouvernement, je serai peut-être un peu plus rassuré", confit-il.

 

 

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