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Nicolas Dupont-Aignan : "Il faut remettre la démocratie au cœur"

Par La Rédaction

Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, était l’invité d’André Bercoff, mercredi 30 juin, sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

Nicolas Dupont-Aignan, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Après une très forte abstention lors des élections régionales et départementales, où les présidents sortants ont été réélus avec seulement 8 à 10% des inscrits, Nicolas Dupont-Aignan fait part de son étonnement : "J'étais surpris, je voyais les uns les autres parader", confie Nicolas Dupont-Aignan qui insiste sur les chiffres : "32 millions de Français sur 46 millions ne sont pas allés voter".

"Les Français se disent que voter ne sert à rien"

Une abstention qui s'explique en partie par des phénomènes conjoncturels. "C'est la première fois depuis la République, que l'État ne sait pas organiser des élections", souligne le député de l'Essonne qui rappelle que "des millions de Français n'ont pas reçu la propagande électorale". La faute reviendrait aux prestataires privés alors que "La Poste existe depuis Louis XI".

Les grandes régions et les grands cantons seraient également fautifs car ils "n'ont plus de liens de proximité", déplore Nicolas Dupont-Aignan, dont les gens "ne se reconnaissent plus dedans". De plus, "les Français se disent que voter ne sert à rien", après 30 ans de votes "sans que cela ne servent à grand chose". Un effet du référendum de 2005 "qui a été bafoué", rappelle le président de Debout la France qui souligne "qu'aucun référendum n'a été organisé depuis".

"Le pouvoir n'est plus à Paris"

"Les gouvernements se succèdent, font des promesses qui ne sont jamais tenues", regrette le candidat aux prochaines Présidentielles pour qui "le pouvoir n'est plus à Paris, mais à Bruxelles, dans les multinationales, à Washington, à Pékin, à Francfort, à Berlin". "Les promesses n'ont pas été tenues, pas seulement parce qu'ils sont méchants et cyniques, mais parce que chaque traité transfère le pouvoir à des gens non élus", alerte-t-il.

Pour Nicolas Dupont-Aignan, la société française arrive à "un état de non démocratie" où les Français "ne veulent plus jouer". "Il faut remettre la démocratie au cœur, par des référendum d'initiative citoyenne, vote blanc, proportionnelle", propose le candidat qui souhaite passer "d'une démocratie représentative à une démocratie plus participative et rapatrier les pouvoirs de Bruxelles à Paris". Le ton de sa prochaine campagne est donné.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

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