Après une passe d'arme à l'Assemblée nationale avec le ministre de la Santé, Olivier Véran, Martine Wonner s'explique au micro d'André Bercoff et fait état de ses inquiétudes au sujet du vaccin ARN injecté depuis le mois de décembre.
"Olivier Véran répond en attaquant"
Après avoir énoncé quelques critiques au sujet de la stratégie actuelle de vaccination, menée par le gouvernement, "Olivier Véran répond en attaquant", déplore la députée du Bas-Rhin qui souligne que le ministre "n'a pas apporté le moindre argument sur la question de la prévention et du traitement ambulatoire précoce". Elle précise tout de même ne pas être "du tout anti-stratégie vaccinale" mais "se poser beaucoup de questions sur ce vaccin".
"Je n'ai jamais été anti-vaccin", assure-t-elle, précisant avoir, dès le début de son mandat, été aux côtés d'Agnès Buzyn, qui a fait rentré dans la loi en 2018 les onze vaccins obligatoires. "Certains me le reprochent", souligne la députée qui a "toujours recommandé les vaccins classiques". Malgré tout, "cette vaccination interroge", argumente-t-elle.
"Aller voir son médecin traitant"
"En tant que député, on doit pouvoir porter la parole de beaucoup de nos concitoyens", estime Martine Wonner qui précise "ne pas être là pour défendre une quelconque thérapeutique qui serait dangereuse". L'élue se fait le relais de collectifs de médecins, dont la coordination de santé libre qui regroupe plusieurs milliers de professionnels ayant fait le serment d'Hippocrate.
"Nous avons tous en mémoire les messages depuis le début de la crise qui invitent à rester chez nous, confinés, faire le test", se souvient la député. "Plusieurs jours peuvent se passer sans voir son médecin", déplore-t-elle, alors qu'elle conseille aux personnes "d'aller voir leurs médecins traitants qui sauront au mieux vous accompagner".
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