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Les conditions de travail difficiles des livreurs sous-traitants

Par La Rédaction

Cogepart LAD 69, représentation lyonnaise du groupe spécialisé dans la livraison, fait face à la gronde de ses livreurs, entre accidents de la route, blessures et heures supplémentaires non payées. Ils ont même obtenu gain de cause.

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À Lyon, la société de livraison Cogepart LAD 69, au nom aussi trouble que ses pratiques managériales, publie régulièrement des offres d'embauche. Qui cachent des embûches, dont des accidents de travail à répétition.

En 2015, pas moins de 29 accidents du travail ont eu lieu chez Cogepart LAD 69 – qui regroupe environ 90 salariés, dont 80 agents de transport, chauffeurs de poids lourds et manutentionnaires.

Au-delà de ces problèmes matériels, les chauffeurs de Cogepart sont également confrontés à des horaires de travail… illégaux. Jusqu’à quatorze heures trente par jour, selon une visite de contrôle de l’inspection du travail réalisée en octobre 2015.

Le début de l’année 2016 a ainsi été particulièrement rude pour les salariés de Cogepart LAD 69. En décembre 2015, tous ont travaillé particulièrement dur à l’approche des fêtes. Pourtant, mi-janvier, les salariés n’avaient toujours pas été payés. Quand ils reçoivent enfin leur salaire, ils découvrent que les heures supplémentaires manquent à l’appel. Ras-le-bol. Et grève – quasi générale.

Pour le grand-distributeur, la grève fait tache. Après deux jours, la direction accepte de signer un accord. Elle règle les retards de paiement des heures supplémentaires et accorde une prime exceptionnelle de 200 euros.

Découvrez l'enquête d'Éva Thiébaud pour Lelanceur.fr

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