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Vous voulez revenir sur l’affaire Taha Bouhafs
Rappel: ce militant prétendument antiraciste érigé en représentant des quartiers populaires, ie jeunesse d’origine maghrébine et subsaharienne, qui enchantait la presse-de-gauche était investi par LFI à Vénissieux. A annoncé son retrait le 10 mai.
Même jour, révélations Mediapart/BFM: accusé de violences sexuelles par trois femmes devant la commission antisexisme de LFI. Certes, TB est présumé innocent et le restera tant qu’il n’aura pas été jugé devant un tribunal. Mais fait mauvais genre pour un parti qui se targue d’être à la pointe du metooisme. Clémentine Autain et Sandrine Rousseau trouvent que tout va très bien madame la marquise, le Parti a fait son boulot. Comme l’Eglise autrefois: on lave son linge sale en famille. C’est beau comme du Barbarin. Je ne leur reprocherai pas de ne pas avoir dénoncé Bouhafs à la justice. Aux victimes présumées de décider. Mais qu’elles arrêtent de dénoncer l’omerta chez les autres et y aillent mollo sur les trémolos.
Donc, pas de scandale ?
Si mais pas celui que Bouhafs/Insoumis essayent de vendre.
- Cynisme magistral. LFI saisi le 7 mai, le 10, il se dit broyé par une campagne raciste, refrain repris par le choeur des pleureuses insoumises contre la méchante extrême droite et quelques méchants de gauche comme Roussel.
- S’il n’y a pas de preuve des agressions sexuelles, ses déclarations effarantes sont incontestables. Haine anti-flics délirante. Propos antisémites (a reproche à Benoit Hamon qui avait dit qu’antisionisme/antisémitisme souvent liés de ne pas vouloir rater les petits fours du CRIF, humour digne du vieux Le Pen). Racistes: arabe de service. Insultants: pouilleux de Charlie. Est dans tous les mauvais coups pour la république. Marche contre l’islamophobie, comité Adama. Zéro réponse de LFI. Calomnies minables selon Corbières.
- Le scandale n’est pas qu’il ait été désinvesti, mais qu’il ait été investi. Symbole d’un clientélisme sans foi ni loi. Draguent une jeunesse livrée à l’islamisme d’atmosphère en se servant des pires leviers. Pour eux, jeunesse des quartiers : troupeau électoral facile à manipuler par la victimisation.
Les nouveaux alliés des insoumis affirment qu’ils sont d’accord sur l’essentiel. Mais l’essentiel semble être d’avoir des sièges et les subventions afférentes. Ils auront peut-être la victoire et le déshonneur.