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"Il y a des maraîchers formidables sur le Grand Marché de Toulouse"

Par Mathieu D'Hondt

Denis Miotto, producteur de radis à Launaguet (Haute-Garonne), était ce vendredi l'invité de Patrick Roger dans le Grand Matin Sud Radio.

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Vers la fin des emballages en plastique pour les fruits et légumes. (Rémy Gabalda - AFP)

Des maraîchers à l'Élysée. À l'occasion des traditionnelles réjouissances du 1er mai, d'ordinaire articulées autour du muguet, Emmanuel Macron va ainsi recevoir ce vendredi (18 h) des producteurs de la région toulousaine, avec une réception placée sous le signe du commerce alimentaire de proximité. Au menu, dégustations de produits locaux mais aussi discussions quant à l'avenir d'une profession pas épargnée. Denis Miotto, producteur de radis à Launaguet (Haute-Garonne), en sera.

"Les consommateurs toulousains ont la chance d'avoir des maraîchers qui aiment leur métier"

Invité ce vendredi de Patrick Roger dans le Grand Matin Sud Radio, ce dernier nous a expliqué qu'il entendait profiter de l'événement pour promouvoir son métier, qu'il chérit plus que tout. Un savoir qui se transmet, dans sa famille, de générations en générations. "Je représente l'association des producteurs du marché de Toulouse, une association de petits maraîchers de vocation, qui connaissent vraiment leur métier. Un métier qu'ils adorent. Ils n'ont pas de grosses exploitations mais produisent avec tout leur cœur. Si j'avais un petit mot à dire aux consommateurs de la région toulousaine, c'est qu'ils ont de la chance d'avoir un grand marché et des maraîchers qui aiment leur métier, des maraîchers de pères en fils. Moi, mon père était un immigré italien. Il est arrivé en France des les années 38/40 et a commencé à travailler la terre. Ça a été très difficile pour lui. Il a d'abord commencé par produire la violette et ensuite, quand le marché de Toulouse a ouvert, a commencé à vendre nos produits directement aux commerçants", a-t-il d'abord raconté.

Et l'intéressé de vanter par ailleurs les mérites du marché local. "Le Grand marché fait le nécessaire pour gérer les circuits courts sur Toulouse", a-t-il expliqué, "On a un outil formidable avec le grand marché, il faut que des producteurs prennent la relève car l'équipe commence maintenant à vieillir. Vous avez des maraîchers formidables qui mettent tout leur cœur et on commence à voir des jeunes qui viennent et qui commencent à s'installer. Il y a de plus en plus de commerçants d'autres régions qui viennent chercher nos produits. Même des restaurateurs, qui ne venaient pas auparavant, ont maintenant le plaisir de venir nous rencontrer" s'est-il ainsi réjoui.

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview, disponible en podcast

 

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