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Gaspard Gantzer : "Tous redevenir des bâtisseurs de cathédrale"

Par La Rédaction

Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris et fondateur du mouvement Parisiennes Parisiens, était l’invité politique de Patrick Roger, le 16 avril 2019 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

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Né dans le 14e arrondissement, Gaspard Gantzer a toujours vécu à Paris. "On a tous une histoire avec cette cathédrale, confie-t-il au micro de Sud Radio, au lendemain de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Elle appartient à notre mémoire collective de Parisiens, de Français. Il faut avoir une pensée particulière pour l’archevêché, les catholiques. C’est un monument mais aussi une église, il ne faut pas l’oublier".

Face à cet incendie, "les pompiers, une fois de plus, ont montré leur courage et leur efficacité, explique l’ancien communicant de François Hollande. Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu. Face à des catastrophes pareilles, ils ont fait leur maximum et on les en remercie infiniment. Il y avait plusieurs milliers de fidèles dans la cathédrale, tous ont été évacués, il n’y a  pas eu de blessés".

Une union nationale et même mondiale

Gaspard Gantzer a vécu des moments forts dans cette cathédrale avec François Hollande, après les attentats. "Notre ville a beaucoup bougé depuis un millénaire, mais quelque chose est resté là : Notre-Dame de Paris. L’Histoire y est passée. Lors de la Libération de Paris, le bourdon de Notre-Dame a résonné à travers le monde. Je me souviens qu’en novembre 2015, pendant près d’un quart d’heure, le glas a sonné. Pour rendre l’émotion juste de tous les Français et du monde entier."

Y a-t-il besoin d’union nationale au lendemain de ce dramatique incendie ? "C’est indispensable et j’ai trouvé qu’hier elle était naturelle, estime le candidat à la mairie de Paris. Et je dirais presque 'union mondiale'. On ressent ce matin toute la communion autour de ce symbole. Emmanuel Macron a été d’une très grande dignité, hier. Il a su trouver les bons mots et a bien fait de reporter son allocution. Ce qui l’a emporté hier, c’était la tristesse. Nous avons déjà tous envie de rebâtir cette cathédrale. Nous allons tous redevenir des bâtisseurs de cathédrale. Notre patrimoine, c’est notre sang. Nous devons le chérir. L’État, la Région, tous les citoyens du monde, vont y participer. Notre ville est une grande ville qui a vécu des drames, des accidents. Comme le dit sa devise, elle 'vogue mais ne coule jamais', et je crois que c’est vrai".

 

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