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Élisabeth Lévy : "Législatives : la droite a disparu !"

Depuis l’élection présidentielle, on ne parle que de la gauche, la droite a disparu.

Pécresse endettée, elle demande à nouveau de l’argent aux Français

Depuis l’élection présidentielle, on ne parle que de la gauche, la droite a disparu.

Oui, on dirait que Jean-Luc Mélenchon a gagné l’élection ! Une partie des médias, Le Monde en tête, est totalement énamourés devant le patron des Insoumis à qui tout est pardonné. Ils savent qu’une partie de leur lectorat, bourgeois sociologiquement, est très mélenchonisé idéologiquement. C'est ce que l'écrivain Tom Wolfe appelait le gauchisme de Park Avenue ou le radical-chic en français. 

En attendant, la droite a disparu. En tout cas, elle ne mène pas le combat culturel et politique contre l’extrême gauchisation de la gauche alors que n’importe quel leader LR qui oserait boire un café avec un RN ou dire un mot aimable sur Zemmour serait immédiatement accusé de vendre son âme, de brader les valeurs républicaines et que sais-je encore, mais pas un mot d'Éric Ciotti, Bellamy et les autres sur l’alliance entre l’extrême gauche islamisée et la gauche traditionnelle. Ils doivent avoir piscine. Seule exception, Laurent Wauquiez s'est énervé contre Eric Piolle et son avis sur le burkini.

Peut-être sont-ils occupés avec leurs tractations ? 

Pas vraiment. L'union de la gauche se fait malgré des divergences abyssales alors qu'à droite c'est le chacun pour soi. Que Marine Le Pen ait des envies de revanche après toutes les amabilités d'Éric Zemmour, est compréhensible. D’ailleurs, sur l’économie, elle plus Mélenchon que Zemmour. C'est vrai que c'est une urgence sociale indéniable mais si la politique ne se soucie que des conditions matérielles d’existence, c'est la fin de la politique.

La réalité c'est que Reconquête, le RN, les LR d’accord sur l’essentiel et l'existentiel: l'attachement à la nation et donc à la France, son histoire, ses mœurs. Mais l'obstacle : ce n'est pas seulement les égos et les stratégies de ceux qui pensent déjà à 2027. Ce sont les effets pervers du mode de financement. Les partis engrangent des subventions à hauteur de leurs voix, qu’ils aient ou pas des élus : s’ils ont 1% des voix dans 50 circonscriptions, ils auront 1,64€ par voix. En 2017: LREM avait ramassé 10 millions. Alors les intérêts de boutique ne pas méprisables. L’opposition doit avoir des moyens. Led français assistent, impuissants au délitement, ensauvagement, aux mille petites victoires du wokisme, et de l’idéologie post-nationale sur laquelle les mélenchonistes et macronistes peuvent s’entendre comme larrons en foire. Répondre à leur inquiétude est un devoir. 

Pas besoin de créer au forceps une grande alliance pour négocier un gentleman agreement électoral pour affronter à armes égales les candidats de Union Populaire. La France vaut bien quelques messes basses.

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