single.php

Des commerçants réclament des "zones sans manifestations"

Déjà durement touchés par la pandémie de covid-19 et le deuxième confinement, les commerces des centres villes des grandes métropoles n’ont pas vraiment digéré leur premier samedi d’ouverture. La cause: les manifestations contre la loi de sécurité globale qui se sont très souvent terminées dans la violence. Ils demandent au gouvernement d’agir.

La manifestation contre la loi dite "sécurité globale à Bordeaux, le samedi 28 novembre. (Philippe LOPEZ / AFP)
Reportage Sud Radio de Christine Bouillot

 

Trop, c’est trop pour Christian Beaulme, président des commerçants de Bordeaux et président des commerçants et artisans des grandes agglomérations. À peine ouvert samedi après une mois de confinement, déjà les manifestations reprennent et se terminent dans la violence devant leurs vitrines:

"Les commerçants dans les métropoles ne peuvent plus supporter ce saccage permanent de leur activité, de leur métier. Chaque fois qu'il y a une manifestation, il y a dégradation. Chaque fois qu'on déclare un parcours, il n'est pas respecté !" - Christian Beaulme

 

Tous demandent la création des zones commerciale protégées dans toutes les grande agglomérations. "Une zone par définition interdite à la manifestation".  Mais attention: pas question non-plus de demander l’interdiction des manifestations, précise Francis Palombi, président des commerçants de France:

"On ne demande surtout pas l'arrêt des manifestations, ou l'impossibilité de faire des manifestations. Les manifestations, si elles se font, ne peuvent pas se faire à tel endroit !" - Francis Palombi

Ces zones protégées existent déjà pour l'hyper-centre de Toulouse et celui de Nevers.

 

"Une sanctuarisation des endroits aux densités de commerces les plus importantes" - Christian Beaulme, président des commerçants de Bordeaux et président des commerçants et artisans des grandes agglomérations

 

L'info en continu
23H
22H
21H
20H
19H
18H
17H
16H
15H
14H
Revenir
au direct

À Suivre
/