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Démission collective aux Restos du cœur de Fréjus

Pourquoi une démission collective aux Restos du cœur de Fréjus ? Bryan Masson, collaborateur de cabinet du maire de Fréjus, conseiller régional de PACA (RN), était l’invité de Patrick Roger le 25 octobre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h10.

Fréjus
Un local des Restos du Cœur. (AFP)

À Fréjus, les bénévoles des Restos du cœur ont décidé de tous démissionner après avoir rencontré des problèmes avec des clandestins.

Fréjus - Démission collective aux Restos du cœur : "Ils ne démissionnent pas de gaité de cœur"

Pourquoi cette démission collective ? "En réalité, cela fait maintenant deux ans qu’il y a des tensions, explique Bryan Masson, collaborateur de cabinet du maire de Fréjus, conseiller régional de PACA (RN). Les Restos du cœur font un travail remarquable pour toutes les personnes qui sont dans le besoin à Fréjus. Mais les clandestins et sans papier posent problème. Ils insultent, ils jettent des boîtes de conserve au visage des personnels. Cette tension a été grandissante."

"Les bénévoles ont contacté la direction départementale et nationale des Restos, qui n’a pas voulu les entendre et s’est un peu comportée avec mépris à l’égard de ces bénévoles. Ils ont donc décidé de claquer la porte et de démissionner. C’est une situation catastrophique pour ces personnes. Quand on se lève tôt le matin et se couche tard le soir pour aider les autres, c’est quand même quelque chose de formidable. Ils ne démissionnent pas de gaité de cœur."

Démission collective aux Restos du cœur : "Ces clandestins n’ont pas vocation à être aidés"

Si l’on constate une insécurité provoquée par certains migrants, pourquoi la ville de Fréjus n’est-elle pas intervenue pour rétablir le calme ? "Nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises, explique Bryan Masson. La politique de David Rachline est de ne pas se mêler de la vie des associations qui respectent les lois de la République. Ils font leur travail, ont des subventions, et la mairie a mis à leur disposition trois locaux sur la commune. Mais l’État nous a imposé un centre d’accueil pour migrants il y a deux ans." La mairie laisse-t-elle faire volontairement, du fait de l’implantation de ce centre ? "Non, conteste le collaborateur de cabinet du maire de Fréjus. Il y a eu des périodes où la vague migratoire était plus importante. Nous avions fait intervenir la police municipale, puis cela s’était calmé. Là, ça recommence, et les bénévoles ont tous quitté l’association des Restos du cœur de Fréjus."

Et maintenant ? "Nous allons suivre cela de près, explique ce conseiller régional de PACA. Nous sommes prêts à rencontrer les personnes des Restos du cœur. Ces habitants et bénévoles vont sans doute monter une autre association que la mairie de Fréjus aidera. À l’État de faire appliquer la loi. Ces clandestins n’ont rien à faire sur le territoire national, ils n’ont pas vocation à être aidés mais à retourner d’où ils viennent. Ce n’est pas aux associations de payer pour cette situation."

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