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Couvre-feu à 21 heures : "Des mesures d’une brutalité inouïe" pour les restaurateurs

Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’UMIH (l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie-Restauration) des Bouches-du-Rhône était l’invité de Patrick Roger le 16 octobre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

Les restaurateurs se sentent trop pénalisés par les nouvelles restrictions sanitaires et notamment le couvre-feu qui commence vendredi 16 octobre 2020 à minuit. © AFP

"Les mesures prises sont encore une fois d’une brutalité inouïe", estime Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’UMIH (l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie-Restauration) des Bouches-du-Rhône.

Tout le département des Bouches-du-Rhône concerné

"Hier après-midi, les maires et les représentants de la métropole étaient reçus en préfecture. Ils ont appris que toute la métropole était confinée à partir de 21 h. Cela semble aberrant. En dehors du bassin marseillais et aixois, il y a quand même quantité de villages. On ne comprend pas que cette logique tombée de Paris s’applique."

Pour autant, lors de l’interdiction d’ouverture précédente, il suffisait de faire quelques kilomètres pour l’éviter. "Et vous croyez que cela va empêcher d’aller dans le Var à 40 km, ou dans le Vaucluse pour ceux qui se trouvent au nord du département ?", s’agace le propriétaire de la Brasserie des Templiers, à Marseille.

 

Mieux vaudrait aider soignants et policiers

"En même temps, allons au bout de la logique : tout le monde est autorisé à circuler sur le territoire durant toutes les vacances. Cela risque de se passer comme c’était le cas cet été, où nous avons été submergés par tous les Français qui ne pouvaient plus sortir du territoire", estime le secrétaire général de l’UMIH des Bouches-du-Rhône. Pour l’instant, "nous sommes dans le flou. À 24 heures du couvre-feu, on ne peut pas s’organiser, nous attendons que les textes paraissent. Est-ce que je fais venir du personnel le soir, dois-je dire à mes équipes si elles travaillent ou non ? On ne sait pas, on est dans le brouillard."

L’Union demande à être reçue par le président de la République. Mais pour lui demander quoi ? "On va faire état de l’ensemble des problématiques de nos métiers. Nous avons les hôtels, les restaurants, les cafés, les discothèques fermées depuis le mois de mars. À un moment, cela devient insupportable. On met à mal le tissu économique, on veut travailler pas qu’on nous donne des aides. Mieux vaut les donner pour les soignants et les policiers !"

 

Retrouvez « C’est  à la une » du lundi au vendredi à 8h10 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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