Après la mort de 27 migrants au large de Calais, Emmanuel Macron promet que la France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière. Comment expliquer cette tragédie ?
D’abord, il faut évidemment avoir une pensée pour les victimes. Ensuite les rodomontades d’Emmanuel Macron n’engagent que ceux qui y croient. Si le port de Calais et le tunnel sont strictement gardés, quadriller le littoral est pratiquement impossible d’empêcher tous les migrants de prendre la mer dans des embarcations de fortune. Il y a 110 kilomètres de côtes.
Ces derniers jours, les gendarmes ont arrêté près de 20 bateaux. Au moins deux sont passés entre les mailles. Celui qui a chaviré dans des circonstances inconnues était parti de la région de Dunkerque. Vu que c’est la SNCM qui a mené les secours, ils devaient encore se trouver dans les eaux territoriales françaises. Selon Erwan Seznec, qui publie dans Causeur un reportage à Calais, un autre bateau qui était en difficulté a refusé d’être secouru par la SNCM.
Mais qui est responsable de cette tragédie à Calais ?
Les ONG et l’extrême-gauche ont évidemment dénoncé la politique inhumaine de la France et de l’Europe comme si c’est le gouvernement qui les avait mis dans ce bateau. C'est absurde et mensonger.
Les migrants qui se trouvaient sur le sol français auraient pu demander l’asile et rester en France. Ils connaissent les dangers de la traversée. Ils savent qu’ils ne sont pas les bienvenus de l’autre côté mais ils veulent quand même essayer. Il n'y a aucun rapport avec l’Europe-forteresse
Bien sûr, il y a les passeurs. Ils sont les coupables idéaux car ils font du profit. Mais tous ceux qui encouragent les migrants à venir ont une part de responsabilité. Les ONG travaillent avec les passeurs, ils récupèrent les rafiots dès qu’ils sortent des eaux territoriales, donc ils les encouragent à prendre la mer.
D’ailleurs, désormais, ils ne se contentent pas d’aider ceux qui sont là, ils défendent un prétendu droit à migrer qui n’existe dans aucune législation et mènent une guérilla judiciaire pour contraindre les juges à l’inventer. Ils font miroiter à des malheureux un eldorado qui n’existe pas. Irresponsabilité qui est le contraire de la générosité.
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