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1er mai : "C’est la première journée d’un quinquennat de lutte"

Quelques jours seulement après la réélection d'Emmanuel Macron, les syndicats descendront dans la rue pour le 1er mai, la fête du Travail, afin de montrer leur opposition aux réformes à venir.

1er mai 2022 manifestation
Le 1er mai 2022 marque la première journée de mobilisation syndicale depuis la réélection d’Emmanuel Macron. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

Le 1er mai 2022, les organisations syndicales appellent à une mobilisation massive à la suite de la réélection d’Emmanuel Macron. CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires veulent mettre la pression sur le gouvernement. Reportage de Lionel Maillet.

1er mai : "C’est important pour tout le monde du travail de se mobiliser"

Julien Huard est secrétaire du syndicat CNT Solidarité Ouvrière dans les Bouches-du-Rhône. Il compte participer au cortège du 1er mai car "pour nous, c’est la première journée d’un quinquennat de lutte". "Macron, on le combat depuis les lois travail", souligne-t-il. "On sait exactement ce qu’il va faire, on sait que ça va commencer très vite, par la retraite."

"C’est important pour tout le monde du travail de se mobiliser", explique Julien Huard.

 

"Il est hors de question qu’on le laisse faire sa mauvaise entreprise"

Militant à la CGT, Gilbert Benamou tient à rappeler au Président que la réélection n’est pas un chèque en blanc. "Pour nous, il a été élu archi par défaut." Malgré le "bilan calamiteux", le militant juge qu’Emmanuel Macron "se sent encore plus pousser des ailes".

"C’est pas forcément les travailleurs qui l’ont élu", concède-t-il. "Il faut un rapport de force un peu plus élevé pour renverser les choses." Il annonce : "il est hors de question qu’on le laisse faire sa mauvaise entreprise".

"On l’empêchera de faire avec tous nos moyens tout ce qu’il a prévu de faire dans ses mauvais coups."

 

"Sur la réforme des retraites, il va falloir qu’il avance en écoutant."

Contrairement aux autres syndicats, la CFDT ne compte pas manifester le 1er mai. Pour autant, elle appelle le Président à changer de méthode, comme le souligne Alain Reu, représentant en région marseillaise. "Sur la réforme des retraites, il va falloir qu’il avance en écoutant."

Alain Rei juge "nécessaire d’inviter les partenaires sociaux élargis". "C’est-à-dire les syndicats, bien sûr, mais aussi les associations." Il juge qu’il est possible de réfléchir à plusieurs ; "et à plusieurs on est plus intelligents".

 

Sur un point, les syndicats s’expriment d’une voix unanime : la nécessité de plus de dialogue social.

 

Aurélie

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