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Présidentielle : "Plus personne ne pense aux soignants suspendus"

Entre les deux tours de l'élection présidentielle, un sénateur a écrit à Emmanuel Macron pour la réintégration des soignants suspendus.

soignants
Une manifestation de soignants à Lyon. (JEFF PACHOUD / AFP)

Loïc Hervé, sénateur UDI de la Haute-Savoie, a adressé un courrier au candidat Emmanuel Macron. Que demande-t-il exactement dans le cadre de ce second tour de la présidentielle ? La réintégration immédiate des soignants suspendus ?

Présidentielle : "Autour de 15.000 soignants suspendus"

"Nous sommes dans une période politique importante, entre les deux tours de l’élection présidentielle, explique-t-il. Or, nous n’avons plus du tout de débat sur la question sanitaire. En une seconde, elle a été mise de côté. C’est un peu normal, cela se comprend. Dans beaucoup de pays de l’Union Européenne, les principales mesures sanitaires ont été levées. Je suis un voisin de la Suisse. Là-bas, y compris dans les hôpitaux, les obligations les plus importantes ont été supprimées."

"Or, en France, il reste cette interdiction pour les soignants non vaccinés d’exercer leur activité professionnelle, rappelle-t-il. Il faut absolument lever cette interdiction qui n’a plus aucun sens." Combien de soignants sont encore concernés ? "C’est autour de 15.000 soignants suspendus. Le nombre est très difficile à évaluer. Certaines personnes sont en arrêt maladie, d’autres en vacances ou en disponibilité."

 

 

Remettre la question des libertés dans la campagne

Mais qu’en pensent les autres sénateurs, et aussi le gouvernement ? "Mes collègues sénateurs ou députés sont plutôt indifférents face à cette situation. Je suis allé à la rencontre de soignants suspendus il y a quelques jours. En réalité, plus personne ne pense à eux. C’est pour cela que j’ai voulu remettre ce courrier au Président de la République. Mais aussi un courrier au candidat Macron. On est dans un temps tout à fait particulier de la vie politique française."

Loïc Hervé, sénateur UDI de la Haute-Savoie, réclame également que le pass vaccinal ne soit pas prolongé au-delà de la fin juillet, date de sortie de l’État d’urgence. Pourquoi ne pas demander sa suppression ? "Cela revient au même, pour l’instant il est suspendu. Une partie, le pass sanitaire, est encore en vigueur. Tout cela va tomber au 31 juillet. Alors, je pose la question à Emmanuel Macron : en cas de réélection, envisage-t-il un nouveau texte de loi pour prolonger un certain nombre de ces mesures au-delà du 31 juillet ? Je souhaite des engagements forts là-dessus. Le virus circule toujours, il faut apprendre à vivre avec. J’aimerais qu’on parle du fond, de cette question des libertés dans cette campagne électorale."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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