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Valérie Pécresse annonce qu'elle n'est pas candidate à la présidence de LR

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

La présidente de la région Île-de-France indique dans le JDD qu'elle ne veut pas "participer à une guerre des chefs", mais veut lancer un mouvement dans le parti, notamment pour défendre une droite "pas poreuse au FN".

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Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Valérie Pécresse annonce qu'elle ne veut pas "participer à une guerre des chefs" pour la présidence des Républicains, laissant entendre qu'elle ne sera pas candidate.

"Je ne participerai pas à une guerre des chefs à l'automne, parce qu'elle serait stérile tant que la question de la ligne n'est pas tranchée", a indiqué la présidente de la région Île-de-France.

Sur cette question de la ligne du parti, elle déplore que "certains veulent un retour à la ligne Buisson, celle qui nous a fait perdre en 2012", estimant que, "derrière, il y a la tentation d'un rapprochement avec l'extrême-droite".

Une allusion à Laurent Wauquiez ? "Pas seulement", précise-t-elle.

Selon Valérie Pécresse, "la bonne stratégie pour regagner la confiance des électeurs est plutôt d'incarner une droite authentique : ni soumise à Macron ni poreuse avec le FN". C'est dans cette optique qu'elle annonce vouloir lancer un mouvement au sein du parti Les Républicains : "J'ai décidé de créer un mouvement d'idées qui, à ce stade, se situe au sein des Républicains. Libres! serait un beau nom."

Un mouvement qui serait, d'après elle, "l'ultime tentative pour qu'on reste unis".

"J'ai beaucoup consulté, explique-t-elle. Avec Xavier Bertrand, je partage l'intuition qu'il faut faire vivre cette ligne politique. J'ai vécu Copé-Fillon de l'intérieur. Nos électeurs ne nous pardonneraient pas un nouveau pugilat."

Un bureau politique est prévu en début de semaine prochaine, lors duquel les dates des 11 et 17 décembre prochains seront proposées pour organiser l'élection d'un nouveau président du parti.

Entre les convocations d'exclusion envoyées à ceux qui se sont rapprochés de la majorité et les dissensions internes sur la ligne politique à adopter, l'heure est décidément aux grandes manœuvres pour un parti Les Républicains ressorti profondément divisé de la période électorale qui s'achève.

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