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Une rentrée qui s'annonce compliquée pour Emmanuel Macron

Par La Rédaction

De retour de vacances, Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil des ministres de rentrée pour lancer sa deuxième année de mandat avec au programme, des réformes et une nouvelle équation budgétaire.  

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La rentrée s’annonce compliquée pour Emmanuel Macron  ! Après deux semaines de vacances, son gouvernement se réunit ce mercredi pour un conseil des ministres de rentrée, afin de lancer la deuxième année de mandat du Président. Un retour de congés qui s’annonce d’ores et déjà brûlant avec au programme : plan pauvreté, transformation du système de santé, budget de l’état, réforme des retraites…

Pour ne rien faciliter aux tâches qu’il s’est fixé, le chef de l’État devra en plus cette année composer avec une croissante décevante et une cote de popularité qui n’a de cesse de chuter. Depuis 1 an qu’il est au pouvoir, Emmanuel Macron a en effet mis autant de réformes en place qu’il n’a perdu de point dans les sondages. Beaucoup d’électeurs craignent désormais la suite.

"Il doit redescendre de son rocher"

"Nous étions pleins d’espoir, il avait amorcé quelque chose d’intéressant et puis... " se désole Jean-Pierre, retraité. Pour lui, c’est simple, Emmanuel Macron doit tout arrêter : "Il doit annuler ses projets et nous faire revenir à une société solidaire ! Non pas tout démolir comme il fait depuis 1 an... ". Même rengaine pour Jeannine qui ne mâche pas ses mots surtout quand il s’agit d’évoquer la future réforme des retraites : "Avec tout ce qu’il avait promis… Ses retraites à points c’est minable ! Les jeunes n’auront rien du tout, ils pourront travailler jusqu’à 80 balais, ils ne toucheront rien".

"Être plus accessible", "redescendre de son rocher", "tenir ses promesses", "penser aux plus vulnérables"… Les critiques et injonctions fusent pour le surnommé "Président des riches" qui a vu son image écornée par l’affaire Benalla. Pas sûr néanmoins qu’Emmanuel Macron souhaite suivre ses conseils : vendredi, lors d’un bail de foule près du fort de Brégançon il a lâché "Ne croyez pas une seconde que je compte ralentir ou dévier". 

Propos recueillis par John Bourgeois. 

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