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"Suicide" de Penelope : la surprenante défense du camp Fillon

Par Benjamin Jeanjean

Alors que les propos de François Fillon sur les rumeurs de suicide de sa femme qui auraient été relayées dans certains médias ont suscité l’incompréhension dans le monde médiatique, son soutien Bruno Retailleau s’est étonné ce lundi qu’une telle déclaration puisse choquer.

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La petite phrase n’est pas passée inaperçue, après un "meeting" improvisé place du Trocadéro ce dimanche sous une pluie battante. Invité sur le plateau du JT de 20h de France 2 ce soir-là, François Fillon s’était ému que des médias aient relayé une rumeur faisant état du suicide de sa femme Penelope. Problème, il apparaît aujourd’hui bien difficile de déterminer quel média a effectivement relayé par erreur cette rumeur. Alors que le candidat Les Républicains a été la cible de quelques attaques sur les réseaux sociaux pour avoir lancé publiquement cette "intox", son coordinateur de campagne Bruno Retailleau s’est expliqué sur les ondes de RMC ce mardi matin.

"Et alors ? Qui ça va choquer, franchement ?"

"Mercredi, cette rumeur a circulé et un collaborateur a dû lui dire : 'Écoute, ça tourne sur des chaînes, etc.'. Il l’a retenu et ça l’a beaucoup impressionné", a-t-il avancé. Reconnaissant que la déclaration de François Fillon était fausse, Bruno Retailleau a souhaité diminuer la portée de cette attitude. "Cette rumeur, malheureusement, et d’autres rumeurs, comme quoi son épouse était partie au Pays de Galles, les réseaux Internet en étaient pleins mercredi. Les rumeurs de notre monde… Il en a souffert. Ça lui a imprimé dans sa mémoire quelque chose qu’il a ressorti sur France Télé. Et alors ? Et alors ? Qui ça va choquer, franchement ?", a-t-il lancé.

Bataille des chiffres au Trocadéro : Retailleau persiste et signe

Le sénateur vendéen est également revenu sur la bataille des chiffres autour du rassemblement du Trocadéro, lui qui avait annoncé un chiffre de 200 à 400 000 participants alors que la place du Trocadéro peut difficilement accueillir plus de 40 000 personnes. "Faux ! La place du Trocadéro compte autour de 50, 60 000 personnes. Et vous aviez trois avenues où cela débordait. Vous aviez deux bouches de métro qui étaient pleines. J’ai entendu des chiffres qui m’ont stupéfait. Vous ne pouvez pas dire qu’au Trocadéro, il y avait 30 ou 40 000 personnes. Ce sont des chiffres qui sont faux. C’est l’éternel débat entre les organisateurs et la police", s'est-il défendu.

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