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Pour lutter contre le terrorisme, Macron s’entoure d’espions issus de la Chiraquie

L’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée a généré un changement majeur dans l’organisation des services de lutte contre le terrorisme.

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Le changement se résume par un nouveau sigle : le CNCT (Centre National Contre le Terrorisme). C'est une agence de coordination et d'action entre tous les services de renseignement placée directement sous le contrôle du président de la République. C'est aussi un changement majeur :
dès son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron s'est nommé chef des espions et le CNCT peut engager des actions et les impulser auprès des différents services.

Pour éviter les sempiternelles guerres de services, Emmanuel Macron a voulu qu'une équipe soudée compose l'armature du système de renseignement. Tous ont été nommés au printemps avec un critère : se connaître entre eux. Le CNCT est dirigé par Pierre Bousquet de Florian, ancien patron de la DST. La méthode : décloisonner entre les services, faire circuler l'info et, nouveauté, intégrer les analyses des experts et sociologues qui ont toujours été présents dans les médias mais jamais reçus par les professionnels. Désormais, il existe même une sorte de think tank qui les réunit régulièrement.

C'est le préfet Bousquet de Florian, ancien patron de la DST, qui orchestre ce système, en relation avec le patron de la DGSI, Laurent Nunez (un préfet aussi), et Bernard Émié, qu’il connaît depuis qu'ils ont travaillé à l'Élysée sous... Chirac ! Eh oui, les espions de Macron sont issus de la Chiraquie, au point que Bousquet de Florian à la tête de la DST avait fait l'objet d'une fatwa sarkozyste : les sarkozystes le soupçonnaient d'être mêlé à la fameuse affaire des fichiers de Clearstream montée contre Sarkozy avant 2007. Mais, pas rancunier, le coordinateur du contre-terrorisme considère aujourd'hui que Sarkozy a quand même été un très bon ministre de l'Intérieur.

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