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NKM dénonce les conditions d'organisation de la primaire à droite

Par Jérémy Jeantet

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée Les Républicains de l'Essonne et candidate à la primaire de la droite, évoque "les pressions" que connaissent les parlementaires pour parrainer une candidature et l'absence d'information à destination des adhérents.

Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Nathalie Kosciusko-Morizet a dénoncé les conditions d'organisation de la primaire de la droite.Confiant qu'elle compte "plus de la moitié" des 20 parrainages de parlementaires qui lui sont notamment nécessaires, elle a également évoqué des pressions : "Les parlementaires, le problème, c'est plutôt les pressions qui sont exercées sur eux. Il y a beaucoup de parlementaires qui hésitent, aujourd'hui, à afficher un soutien. J'ai un certain nombre de parlementaires qui m'ont donné leur parrainage en m'autorisant à le déposer mais en me disant qu'ils préfèrent que ce soit su le plus tard possible."Malgré cela, c'est plutôt avec les parrainages des adhérents que la députée de l'Essonne a du mal, expliquant notamment que ces derniers "ne sont pas informés qu'ils peuvent parrainer".Et c'est là que NKM dénonce une inégalité entre les candidats, notamment avec Nicolas Sarkozy : "Il y a des candidats qui ont eu plus accès au fichier que d'autres. Vous avez aujourd'hui des adhérents, qui sont adhérents depuis seulement trois semaines, qui reçoivent des mails les invitant à parrainer Nicolas Sarkozy alors qu'il n'est pas encore candidat."Pour elle, il s'agit d'une tactique pour éliminer un maximum de candidatures, ce qu'elle qualifie de vision "de courte vue". "S'il y a peu de candidats, si certaines sensibilités de la droite et du centre ne sont pas représentées, il y a des électeurs qui ne viendront pas voter", a-t-elle expliqué, ce qu'elle pense être une stratégie : "Je pense que vous avez des candidats qui se disent 'Moins il y a d'électeurs, mieux je me porte'. C'est tous gagnants ou tous perdants cette primaire (...) Un faible nombre d'électeurs qui viennent voter, c'est aussi un défaut de légitimité pour le candidat, donc le risque qu'il y ait des candidats qui veuillent y aller en solo, à côté."Regardez l'interview de Nathalie Kosciusko-Morizet, députée Les Républicains de l'Essonne, invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat

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