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Nicolas Bay : "Si on défend Charlie, on défend Zemmour"

Nicolas Bay, député européen du RN, était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 2 octobre sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

Nicolas Bay, député européen du RN, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio le 2 octobre à 7h40.

Nicolas Bay : "Entre la santé des Français et l’immigration, il faut choisir"

Le sursis pour Paris et d’autres villes jusque lundi 5 octobre, est-ce une bonne chose ? "Si c’est pour annoncer des restrictions majeures de libertés individuelles et faire de professions entières des boucs émissaires, ce n'est pas une bonne chose, estime Nicolas Bay. On a un gouvernement qui se révèle totalement défaillant, qui fait subir ses défaillances à la population française. On est dans une crise sanitaire depuis plus de 7 mois, on a confiné la France, une décision d’une terrible violence car on voulait éviter la saturation du système hospitalier. Sept mois après, on a toujours 5.000 lits en réanimation", déplore-t-il.

 

"Rien n’a été fait depuis sept mois. Ce sont aussi des choix politiques d’impréparation, de défaillance de pouvoirs publics, affirme-t-il. En pleine crise, il n’y a pas eu de mesures prises pour changer de braquet. Quand vous avez 40.000 mineurs isolés pris en charge par an, 50.000 euros chacun, soit 2 milliards d’euros, ce sont des dizaines de milliers de postes dans les hôpitaux. Entre la santé des Français et l’immigration, il faut choisir."

 

"Emmanuel Macron fait des lois pour donner l'illusion de l'action"

Qu’attend-il du discours sur le communautarisme que devrait prononcer le président de la République ? "Je n’attends rien d’Emmanuel Macron, affirme Nicolas Bay. Il fait de la communication, des lois pour donner l’illusion de l’action. Selon le député, il n’y a pas besoin de loi pour expulser les 3.000 fichés S de nationalité étrangère, les mosquées radicales, les prêcheurs de haine. C’est une simple question de volonté politique.

La seule disposition à introduire dans le droit pénal serait la possibilité de mettre en cause les maires qui se compromettent avec l’islamisme. Quand vous avez des associations identifiées de la mouvance salafiste, de la mouvance des Frères Musulmans, les maires leur donnant des gages en connaissance de cause, soit par lâcheté, soit par clientélisme électoral, doivent pouvoir être mis en cause pénalement."

Emmanuel Macron insiste sur LES séparatismes. "Y a-t-il d'autres séparatismes que le séparatisme islamiste ? interroge Nicolas Bay. "Emmanuel Macron et son gouvernement n'ont pas la volonté politique d'éradiquer l'islamisme. L'islamisme nous fait la guerre, c'est une guerre qu'on doit mener et qu'on doit gagner ! explique-t-il. Il faut donc être capable de dire la vérité : le seul séparatisme qui pose un problème en France aujourd'hui, c'est l'islamisme".

 

"Je suis Charlie et je suis Zemmour"

Sur les propos d’Eric Zemmour sur les mineurs isolés, "D’abord il n’a pas dit cela, souligne Nicolas Bay. La journaliste l’a aussitôt relancé en disant 'pas tous', et il dit 'non, pas tous', tient-il à préciser. Il y a une surcriminalité due à cette immigration des mineurs isolés, souvent ni mineurs et ni isolés. Il a le droit d’exprimer une opinion. La liberté d’expression c’est un bloc. Si l’on défend Charlie, il faut défendre Zemmour. Je suis Charlie et je suis Zemmour", affirme-t-il.

"On a le droit de ne pas être d’accord avec lui, reconnaît-il. Mais quand quelqu'un dit cela, on va l’amener devant le tribunal. En clair, celui qui dit la vérité doit être exécuté." N’est-ce pas plutôt un appel à la haine ? "Évidemment pas. S’il n’y avait pas une immigration de masse, 400.000 par an, 2 millions de personnes rentrées en France pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron, il n’y aurait pas de communautarisme. S'il n'y avait pas le communautarisme, avec souvent la lâcheté des pouvoirs publics locaux, il n'y aurait pas l'islamisme et s'il n'y avait pas l'islamisme, il n'y aurait pas des actes de terrorisme comme vendredi dernier."

 

Retraite : "Ce qui est insupportable, c'est de demander toujours les sacrifices aux mêmes"

Marine Le Pen propose toujours la retraite à 60 ans. "Le projet du Rassemblement National, ce sont les 40 annuités, précise Nicolas Bay. Aujourd'hui, l'âge moyen d'entrée sur le marché du travail, c'est 24 ans. En réalité, quand on défend les 40 annuités, ça aboutit en pratique à une retraite à 64 ans".

"Quand on pose la question de la durée de cotisation pour équilibrer le système, c'est légitime. Ce qui est insupportable, c'est de demander toujours les sacrifices aux mêmes. On demande aux Français des classes populaires, des classes moyennes, de travailler plus longtemps, de payer plus d'impôts. Et à côté de ça, on voit qu'il y a des gens qui profitent", dénonce-t-il.

 

 

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