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Nicolas Bay juge "probable" que l'alliance FN-DLF continue aux législatives

Par Jérémy Jeantet

Le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay, était l'invité de Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat.

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Lundi, Nicolas Dupont-Aignan s'est fait ovationner par les sympathisants du Front national, lors de son discours d'ouverture du meeting de Marine Le Pen à Villepinte. Pour Nicolas Bay, secrétaire général du Front national et député européen, le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan "montre que Marine Le Pen a cette capacité à élargir, à rassembler". Nicolas Dupont-Aignan sera donc le Premier ministre de Marine Le Pen si cette dernière est élue et, comme tout bon couple exécutif qui se respecte, les premiers couacs de communication sont apparus dès l'officialisation de l'accord.

Le président de Debout la France annonçait ainsi un accord pour les élections législatives, avec une cinquantaine de circonscriptions réservées aux candidats de Debout la France, sans candidat Front national face à eux. Une version un peu différente de celle avancée par les ténors du Front national. Des doutes que n'a pas totalement dissipés Nicolas Bay sur le plateau de Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, ce mardi matin : "C'est probable qu'on continuera cette alliance pour les législatives. On n'en est pas là, mais la logique d'une alliance comme celle-là, c'est que ça se poursuive pour les législatives."

Le secrétaire général du FN est revenu sur l'autre point sur lequel le parti d'extrême-droite s'est montré peu clair ces derniers jours, le calendrier de la sortie de l'Euro. "Après l'élection, il est souhaitable d'attendre que les principaux pays partenaires aient connus leurs renouvellements démocratiques, avec l'Allemagne et l'Italie en janvier 2018, a-t-il expliqué. Ensuite, on lancera les négociations, qui pourront durer plusieurs mois, avant de soumettre cela à référendum."

Difficile d'avoir un calendrier précis, donc, pour la mesure phare du programme économique de la candidate du Front national.

Enfin, Nicolas Bay a également tenté d'éteindre la polémique qui est née lundi du discours tenu par Marine Le Pen à Villepinte. Une prise de parole pendant laquelle la candidate du Front national a évoqué la langue française, les frontières de la France, la "voix extraordinaire" de la France dans le monde. Problème, il s'agit là, quasiment mot pour mot, d'une reprise du discours tenu par François Fillon au Puy-en-Velay le 15 avril. Un plagiat, même si Nicolas Bay réfute le terme, qui a duré bien plus d'une minute trente, contrairement à ce qu'a pu tenter de désamorcer le secrétaire général du FN, qui a préféré évoquer "un clin d'œil assumé" plutôt qu'un "plagiat".

"Ça montre aussi qu'on peut se nourrir des discours des autres, a ajouté Nicolas Bay. François Fillon avait bien parlé de la France dans un discours, Marine Le Pen reprend ses propos. C'est totalement assumé, ce n'est pas un plagiat. Il s'agit simplement pour nous d'un petit clin d'œil, d'un petit emprunt." Un hommage que le Front national n'avait pourtant pas tenu à souligner avant le premier tour...

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