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Louis Aliot : "Le Parlement européen ? Une manipulation totale en pleine élection"

Par Benjamin Jeanjean

Invité du Grand Matin Sud Radio ce mercredi, le vice-président du Front national Louis Aliot a fustigé l’attitude du Parlement européen, qui pourrait lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen aujourd’hui.

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Interrogé ce mercredi par Dimitri Pavlenko lors du Grand Matin Sud Radio, le député européen (FN) Louis Aliot a vivement réagi à l’actualité judiciaire du Front national, alors que le Parlement européen devrait lancer ce mercredi la procédure de levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen dans le cadre de l’enquête sur la rémunération des assistants parlementaires du parti. "C’est une manipulation totale en pleine élection. On s’y attendait, ce n’est très certainement pas fini. Cela fait deux ans que ça dure. Attendre comme par hasard entre les deux tours pour lancer cette offensive juridique... Tout cela se réglera devant les tribunaux, devant même la Cour européenne. (…) Ce sont pas du tout les deux mêmes affaires (Ndlr : avec l’affaire Fillon) : nos attachés parlementaires ont fait de la politique et travaillé pour leurs députés. Ce n’est pas l’administration européenne qui va dire à mon attaché "faites ceci ou faites cela". Ce n’est pas un fonctionnaire, c’est un attaché parlementaire qui travaille pour moi et pour ce que je lui demande de faire", s’est-il emporté.

"La campagne commence aujourd’hui"

Le vice-président du parti a également évoqué le résultat du premier tour de la présidentielle, jugé décevant pour le Front national malgré la qualification pour le second tour. "On nous avait donné en tête pendant longtemps, mais depuis deux mois on ne l’était plus. On s’était donc habitué à ce scénario. En revanche, notre implantation de vote s’est élargie puisque Marine Le Pen est en tête dans 19 000 communes et 47 départements. De ce point de vue-là, c’est un grand succès. Nous étions seuls contre tous dès le premier tour. On n’a pas pu développer notre projet puisque l’affaire Fillon et celles qu’on a essayé de nous coller ont occupé l’espace médiatique, mais la campagne commence aujourd’hui", a-t-il déclaré avant d’admettre espérer des reports de voix "chez M. Fillon, chez M. Mélenchon, chez M. Dupont-Aignan, chez tous ces candidats qui ne veulent pas de M. Hollande, et donc de M. Macron, de cette mondialisation à outrance, dérégulée". 

Enfin, celui qui est également conseiller municipal à Perpignan (Pyrénées-Orientales) a abordé le thème des élections législatives à venir pour le Front national. "Les scénarios sont difficiles à anticiper sans connaître le résultat de la présidentielle, mais je pense qu’effectivement, nous aurons des élus. J’ai vu que le Cevipof a identifié une centaine de circonscriptions, dont beaucoup sont gagnables. Il est trop tôt pour dire quoi que ce soit, si ce n’est que oui, nous aurons des candidats partout, peut-être avec d’autres forces politiques", a-t-il assuré.

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