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Législatives : "La majorité relative voudrait dire un risque d'instabilité" prévient Aurore Bergé

Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et candidate Ensemble! aux législatives, était l'invitée du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Aurore Bergé
Aurore Bergé, interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, le 12 mai, dans “L’invité politique”.

Premier tour des législatives, consignes du second tour, une France qui ne vote plus : Aurore Bergé a répondu aux questions de Patrick Roger.

Législatives : "Il restera quoi du PS et du PC à l'issue de cette campagne ? Pas grand chose !"

Lors du premier tour des élections législatives, l'abstention a été vertigineuse disent certains. Pour Aurore Bergé, "la responsabilité est collective. C'est une responsabilité individuelle que d'aller voter, mais aussi politique de faire en sorte que les Français aient envie d'aller voter. On a eu dans cette campagne deux blocs qui s'affrontent, rappelle-t-elle. Pendant la présidentielle, il y avait la majorité présidentielle avec Emmanuel Macron et l'extrême droite. Aujourd'hui, on a la majorité présidentielle face à l'extrême gauche".

La députée souligne "la disparition d'autres partis politiques. À la fois de formation, qui n'ont pas voulu faire campagne, comme Marine Le Pen, disparue de cette campagne. Et disparition de partis traditionnels : la gauche étouffée sous les Insoumis, il restera quoi du Parti socialiste et du Parti communiste à l'issue de cette campagne ? Pas grand chose !" Aurore Bergé  ajoute "une disparition quasi totale des LR. Dans les Yvelines, sur les 12 circonscriptions, pas un seul candidat LR qualifié au second tour !"

 

Aurore Bergé : "Une majorité relative, c'est pas de majorité !"

Concernant Jean-Luc Mélenchon, qui a "saturé l'espace médiatique", "on a face à nous quelqu'un qui veut être élu Premier ministre sans être candidat ! C'est une espèce d'anomalie démocratique assez impressionnante", raille Aurore Bergé. Elle précise qu'Emmanuel Macron a redit avoir "besoin d'une majorité claire, absolue, pour pouvoir gouverner. Une majorité relative, c'est pas de majorité ! On doit absolument se battre sur les 5 jours de campagne pour obtenir cette majorité absolue. Sinon, ce serait le risque d'un pays ingouvernable, on ne peut pas prendre le risque de cette instabilité".

"Est-ce qu'on veut prendre le risque d'avoir demain un gouvernement ou une majorité d'extrême gauche qui aurait des accointances avec un régime russe ? Est-ce qu'on prend le risque d'avoir un mur de la dette ?" Sur le pouvoir d'achat, "nous avons un projet très clair qu'on veut mettre en oeuvre au lendemain des législatives, affirme Aurore Bergé, qualifiée pour le second tour. On a besoin d'une loi, qui ne se vote pas sans un Parlement légitime pour la voter". "Le président de la République a rappelé avoir besoin d'une majorité pour agir. "Il ne faut pas repeindre Jean-Luc Mélenchon en gentil centriste ! C'est un projet radical, d'outrance et mensonger !"

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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