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Le Printemps Marseillais veut "changer le destin de Marseille"

Benoît Payan, porte-parole de la liste « Le Printemps marseillais » de Michèle Rubirola, candidate soutenue par le Parti Communiste, le Parti Socialiste et Génération.s, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 10 Mars. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Une friche industrielle abandonnée et polluée sur le littoral sud de Marseille.

Selon la dernière étude IFOP-Fiducial pour Sud Radio, La Provence et CNews, la liste « Le Printemps Marseillais » fait la course en tête sur l'aile gauche. Michèle Rubirola parvient à fédérer le Parti Communiste, le Parti Socialiste et Génération.s. De quoi convaincre 18% des Marseillais.

 

Une candidature "pour changer les choses"

Cette liste est-elle un agglomérat de la gauche ? "C’est un rassemblement, c’est extraordinaire une première à Marseille", corrige Benoît Paillan, porte-parole de la liste de Michèle Rubirola. Pour autant, elle ne rassemble pas toute la gauche, Samia Ghali se présentant de son côté. "C’est bien dommage, mais elle fait les choix qu’elle a envie de faire. Ce qui m’intéresse, c’est la possibilité de changer le destin de cette ville, de dire aux Marseillais que, pour la première fois depuis 25 ans, ils ont la possibilité de se rassembler autour d’une candidature qui va pouvoir changer les choses." Pour le porte-parole de la liste « Le Printemps Marseillais », "il faut se rassembler autour d’une femme médecin, mère de famille, marseillaise, qui est capable de changer le destin de cette ville. On voit toujours les mêmes dans cette ville , qu’ils soient de droite ou de gauche, à se partager le pouvoir, les honneurs, et à laisser cette ville à la dérive. Si on a un enseignement avec ce sondage, c’est que pour la première fois, les choses peuvent changer."

"Finalement, juge Benoît Paillan, cette ville n’a pas beaucoup changé avec le tram. Elle est la ville la plus polluée du pays, où le logement est dans un état catastrophique." Impossible pour l’instant de savoir si le scrutin se dirige vers une triangulaire ou une quadrangulaire, avec en sus l’incertitude du coronavirus . "Les gens que je rencontre dans la rue sont pas effrayés par le coronavirus. Il est probable que l’épidémie prenne de l’ampleur. Il y a une inquiétude, nous avons annulé notre meeting pour ne pas prendre de risque. Michèle Rubirola est médecin de santé publique, c’est pour elle une question très importante."

Un système de droite et de gauche

On dit que le climat de la campagne est délétère, entre bagarres de colleurs d’affiches et règlements de comptes… "Le Printemps Marseillais s’est créé pour faire face à un système de droite et de gauche, un système qui se défend pour conserver un pré carré. On a besoin d’un changement démocratique." Que penser des attaques, de ceux qui disent que Michèle Rubirola fait campagne en profitant d’un arrêt de travail ? "Vous vous rendez compte du niveau ?, réagit le porte-parole de la liste de Michèle Rubirola. On ne va pas faire le café du commerce. Vous avez à faire à un médecin de la Sécurité Sociale, absolument en règle avec tout cela. Je me demande comment de tels documents frauduleux sont sortis, comment et par qui les journalistes qui le disent ont subi des pressions pour sortir ces informations."

Que craint-il ? "Je crains le système, l’extrême-droite et la droite. La division, c’est catastrophique. Ce que je crains le plus, c’est que le système continue, que les Marseillais soient résignés. Qu’on se dise que c’est Marseille, c’est comme cela. Les hommes et femmes politiques marseillais sont des caricatures, comme si l’on était condamnés à continuer à être la risée de la France. Je veux que cela s’arrête, parce que Marseille c’est autre chose. Il faut se rassembler autour du Printemps Marseillais, c’est la seule alternative. Nous voulons changer le destin de cette ville, en faisant de la politique différemment. Les Marseillais respirent l’air le plus pollué de France, 2600 morts par an. Ils vivent dans la ville la plus sale de France, où aucun élu n’est responsable de ce qui se passe. Qui est l’élu en charge de la propreté ? C’est le maire de Châteauneuf-les-Martigues, à 50 km d’ici… 40.000 logements présentent un danger pour la sécurité des habitants. 100.000 habitants, un sur huit, y vivent . On passe 152 heures à l’arrêt au volant dans les bouchons. Cela représente quatre semaines de travail à l’arrêt dans sa voiture. Cela doit s’arrêter."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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