Au lendemain de l’attaque de Londres qui a fait 7 morts et 48 blessés sur le London Bridge et dans le quartier de Borough Market, les politiques sont bien évidemment sur le qui-vive, spécialement en cette période de campagne électorale. Présidente du Front national et candidate à la présidentielle nettement battue par Emmanuel Macron, Marine Le Pen a ainsi fait part sur le plateau de Dimanche Politique sur France 3 de son insatisfaction vis-à-vis de la situation actuelle.
"Quand allons-nous agir ?"
"Les jours se suivent et les images se ressemblent, les attentats se multiplient sans que les responsables politiques prennent la mesure et prennent des décisions politiques. Quand allons-nous agir ? Je voudrais que le président de la République, plutôt que de fanfaronner depuis des jours, prenne la tête d'un Yalta du contre-terrorisme avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Russie", a-t-elle préconisé.
"J'aimerais que #Macron prenne la tête d'un Yalta du contre-terrorisme, au lieu de fanfaronner." #DimPol
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 4 juin 2017
"Combien de morts allons-nous déplorer avant de prendre des mesures pour éradiquer le fondamentalisme islamiste ? Nous avons les moyens diplomatiques, policiers, législatifs... La seule chose qui manque, c'est la volonté politique" a-t-elle également, jugeant que "c'est la France qui devrait être à la pointe de cela".
"On a vu un concours de muscles, de com', depuis des jours et des jours"
Sur les premiers pas d’Emmanuel Macron dans le costume de président de la République, Marine Le Pen n’a pas non plus fait dans la dentelle. "On a vu un concours de muscles, de com', depuis des jours et des jours". "Il ne faut pas être discourtois, ne pas fanfaronner, ne pas être humiliant", a-t-elle ajouté en référence à la réaction d’Emmanuel Macron à la décision de Donald Trump sur l'Accord de Paris.