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Jacques Myard : “Vous allez avoir des surprises”

Par Nicolas Quénel

Le député UMP des Yvelines Jacques Myard était l’invité de Christophe Bordet sur Sud Radio, ce mardi matin. Comme à son habitude, il n’a pas mâché ses mots tant en matière de politique interne qu’européenne.

“Qu’espérez-vous des vœux de François Hollande aux Français ?” Pas grand-chose. Le député UMP n’a que peu d’espoir quant aux vœux du président. Pour lui, François Hollande est “toujours enfermé dans sa politique économique désastreuse.” Vite c’est au tour de la politique française en matière européenne d’en prendre pour son grade. Jacques Myard reproche à l’Elysée d’être à la botte de Berlin, en faisant abstraction des positions pro-Berlin de l’UMP lorsqu’elle était au pouvoir. “Aujourd’hui, la politique de l’Europe en matière économique est suicidaire, si on ne fait pas des réformes au niveau des banques centrales et qu’on ne dit pas “c’est fini” à l’Allemagne, alors on va dans le mur”, déclare-t-il.

Des surprises

Comment pouvez-vous rester à l’UMP alors que Nicolas Sarkozy a toujours été pro-Berlin, qu’il a toujours été pour cet axe franco-allemand fort ?” À cette question, le député UMP rebondit : “Je vais vous dire une chose : entre le discours officiel et la réalité, vous allez avoir des surprises.” Jacques Myard affirme : “J’ai entendu encore récemment Nicolas Sarkozy dire qu’il y avait un problème sur la baisse drastique des dépenses publiques, que c’était une faute. Attendez-vous à ce que les choses changent.”Mais, au moment de fournir des éléments de réponse sur la politique à mener pour redresser la barre, le député des Yvelines reste évasif. Opposé à la politique de rigueur envisagée par Manuel Valls pour les deux ans à venir, il assure qu’elle sera un échec, en prenant l’exemple des politiques d’austérité grecque et italienne.

2015 : désastre

Jacques Myard le prédit, “2015 sera un désastre pour Hollande : les Français vont sanctionner un échec, celui de la socialo-béatitude, le “moi président”, qui était une imposture totale. La gauche va payer, comme elle a payé dans un certain nombre d’élections partielles. Il restera à l’UMP de bâtir un projet national. La France doit retrouver la maîtrise de ses décisions monétaires, budgétaires, sécuritaires et juridiques. Si on ne fait pas cela, nous serons vassalisés.”

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