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Hervé Mariton : "Le vote utile pour éviter Macron, c'est le vote Fillon"

Par Jérémy Jeantet

Le député LR de la Drôme était l'invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Public Sénat.

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À moins de trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Hervé Mariton a défendu, sur le plateau de Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, la candidature de François Fillon.

"La France a rendez-vous avec son avenir, a lancé le député LR de la Drôme. Il y a quelques mois, le projet de François Fillon était largement soutenu dans l’opinion. Les gens avaient compris qu’il fallait un projet puissant pour sortir de la déprime morale. Maintenant, nous approchons du rendez-vous et je pense que les Français seront à la hauteur de leurs responsabilités."

Surtout, François Fillon est, d'après Hervé Mariton, le seul rempart républicain face à Emmanuel Macron : "Les Français se disent que le plus probable, c’est l’élection d’Emmanuel Macron. L'homme était assez courageux comme ministre, mais ce n’est pas le candidat que je vois aujourd’hui. Le vote utile contre Emmanuel Macron, c’est le vote François Fillon. Aujourd’hui, le risque, ce serait l’évitement du rendez-vous de la France, la France qui s’enfermerait dans un ni-ni de solutions mollassonnes. Ça, ce serait le vote Macron."

L'ancien et éphémère ministre de l'Outre-Mer est également revenu sur la situation en Guyane, après l'échec des négociations devant permettre de trouver une issue à la crise sociale qui frappe le département d'outre-mer depuis maintenant deux semaines. Pour Hervé Mariton, plus que des questions d'argent, il faut "aller sur le terrain de la nationalité" en adoptant "le droit du sang".

"François Fillon est lucide pour affirmer qu'il y a des difficultés outre-mer, a-t-il poursuivi. La question de l'acquisition de la nationalité est une question que nous n'avons pas dix ans devant nous pour résoudre. À côté des milliards, il faut d'autres solutions. Je suis globalement favorable à ce que j'ai appelé et défini comme un droit du sang, enrichi par un processus fluide de naturalisation. À Guyane, à Mayotte, sans évolution du droit de la nationalité, on ne s'en sortira pas. Je suis convaincu que c'est possible et indispensable."

Ce n’est pas qu’une question d’argent. Il est très tard. J’ai été ministre de l’Outre-mer, j’ai continué de suivre ces enjeux. J’avais été très marqué par le général commandant de la gendarmerie d’Outre-mer, qui me disait ‘La Guyane c’est la guerre’. La situation en Guyane est très difficile, pas seulement pour des questions budgétaires. En Guyane, avec cette grande frontière terrestre, l’immigration irrégulière est un vrai sujet avec la problématique des conditions d’acquisition de la nationalité française.

Fillon est lucide pour affirmer qu’il y a des difficultés outre-mer. J’ai été itnerpellé violemment sur cette question il y a dix ans. La question de l’acquisition de la nationalité est une question que nous n’avons pas 10 ans devant nous pour résoudre. Deuxième exemple, la valorisation du patrimoine minier. Il y a eu beaucoup d’hésitations du Gouvernement.

Les questions de la santé sont capitales aussi. La santé est un point absolument majeur. Les revendications, je comprends qu’elles viennent. A côté des milliards il faut d’autres solutions. Le courage politique d’aller sur le terrian de la nationalité, il faudra l’avoir.

Oui, j’y suis globalement favorable au droit du sang. Ce que j’ai appelé, ce que je définis comme un droit du sang enrichi par un processus fluide de naturalisation. A Guyane, à Mayotte, sans évolution du droit de la nationalité, on ne s’en sortira. Je suis convaincu que c’est possible et c’est indispensable.

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