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Guillaume Larrivé : "Sortons du système actuel du RSA !"

Par La Rédaction

Guillaume Larrivé, député de l'Yonne et candidat à la présidence des Républicains, était l'invité du Grand Matin Sud Radio le 3 Juillet sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

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Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne et candidat à la présidence des Républicains, était l’invité politique sur l’antenne de Sud Radio.

"Emmanuel Macron a été un facteur de blocage"

Avec les nominations au niveau européen, est-ce l’Allemagne qui gagne au niveau européen ? "Le processus a pris du retard car Emmanuel Macron a contesté le résultat des élections européennes, rappelle Guillaume Larrivé. À l’échelle du continent, c’est le PPE qui a gagné les élections européennes et devait avoir la présidence de la commission et Emmanuel Macron ne voulait pas en tenir compte, voulait que ce soit un socialiste." Aurait-il préféré Michel Barnier ? Après bien des hésitations et un jeu dangereux d'Emmanuel Macron, il y a eu un accord, mais place aux actes. Ce n’est que le début, un point de départ. On a besoin que l’Europe change, qu’elle soit moins naïve."

Christine Lagarde, à la tête de la BCE, est-ce une bonne nouvelle ? "C’est un des grand talent de la vie publique nationale et internationale. Elle a été ministre des Finances de Nicolas Sarkozy, présidente du FMI. C’est bien qu'elle préside la BCE, nous aurons des enjeux de politique monétaire considérables : nous avons des taux d'intérêt si bas, même négatifs, attention à ce que la bulle financière n'éclate pas... Nous avons une dette publique proche de 100% du PIB, un déficit qui se creuse, des sujets financiers très préoccupants…" Pour autant, "ce n'est pas Emmanuel Macron tout seul avec ses petits bras qui a nommé Christine Lagarde. Emmanuel Macron a été un facteur de blocage. Lundi, il a fait une crise invraisemblable, insultant presque ses partenaires, et a ralenti le processus. C'est Angela Merkel qui aura été, avec beaucoup de détermination, le trait d'union entre Ouest et ceux du groupe de Visegrad, qu’Emmanuel Macron tenait à tort pour quantité négligeable."

Que pense-t-il de l’accord UE/Mercosur ? "Un accord de libre échange n'est jamais bon ou mauvais en soi, estime le député LR de l'Yonne. Je pense que cet accord fait plus de perdants que de gagnants en France. Je n'y suis pas favorable, c'est une erreur économique, favorable aux constructeurs automobiles allemands, défavorable aux agriculteurs français, et une horreur écologique. Emmanuel Macron a déclaré que c'était un bon accord, je crois que c'est un mauvais accord. Il n'est pas ratifiable en l'état, il faut poursuivre la négociation pour défendre les intérêts de la France."

"Sortons du système actuel du RSA"

Guillaume Larrivé est candidat à la présidence des Républicains. Pour quoi faire ? "J’ai décidé d'être candidat pour tracer un nouveau chemin pour Les Républicains. J’adresse un message à nos 130.000 militants : retrouvons ensemble la fierté de militer au sein des Républicains. Notre histoire n'est pas finie. Nous ne sommes pas condamnés à être un petit bout de truc, un supplétif au macronisme ou à vendre de l’autre côté. Je suis candidat pour que ce scénario catastrophe ne se réalise pas. Je sais où je veux aller : entre 2019 et 2021 nous devons construire le projet de la réconciliation française. La France est fracturée. Parlons à tous les Français, des villes et des villages."

Quelle mesure mettrait-il en avant pour faire la différence ? "Une mesure concrète, pour remettre la France au travail : sortons du système actuel du RSA, c’est 55 milliards d’euros, 11 milliards par an, sur un quinquennat. Je voudrais le remplacer pour un système en trois tiers. Un tiers d’allocation de solidarité nationale, un tiers concentré sur les personnes en situation de handicap et les retraités en situation de pauvreté, et un tiers pour  baisser des impôts de production qui pèsent sur les entreprises. Elles paient 60% de leurs bénéfices commerciaux en impôts et taxes, selon les statistiques de la Banque mondiale. C’est 20 points de plus que la moyenne de l’OCDE. Il faut une transformation pour sortir de ce système de RSA."

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