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Gérard Larcher : "Difficile, pour le Sénat, de bouger sur l'apatridie"

Par Jérémy Jeantet

Le président du Sénat a reconnu que la question des apatrides empêchait le Sénat de rejoindre la position adoptée par l'Assemblée nationale sur la révision constitutionnelle et la déchéance de nationalité. Après avoir rencontré François Hollande mercredi, ils ont décidé "d'avancer et de débattre".

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Gérard Larcher a évoqué son entrevue avec le président de la République François Hollande, ce mercredi, durant laquelle ils ont notamment abordé la question de la révision constitutionnelle."Je lui ai rappelé que le texte qui sortait des travaux du Sénat était très proche de ce qu'il avait proposé, très proche du pacte de Versailles, et qu'il me semblait que sur un dossier comme l'apatridie, il était difficile au Sénat de bouger parce que c'était un principe très fort dans une société démocratique, attentive aux libertés", a expliqué le président du Sénat.Malgré tout, Gérard Larcher et François Hollande ont décidé "d'avancer et de débattre", dans un délai "raisonnable" et en associant un maximum de gens, afin de trouver un texte qui fera consensus. Le sénateur des Yvelines a toutefois prévenu que ce ne serait pas nécessairement au Sénat de lâcher du lest : "Quand j'entends que le Sénat n'a qu'à s'aligner, non. Le pouvoir constituant appartient de manière égale aux deux assemblées. Pour une raison très simple, c'est que ça assure une forme de stabilité, de réflexion, une Constitution qui n'est pas votée sous la pulsion ou les postures."Gérard Larcher a également livré sa vision personnelle sur les mesures de ce projet de révision de constitutionnelle. S'il juge la constitutionnalisation de l'état d'urgence "utile", il voit la déchéance de nationalité comme "un symbole" et met plutôt en avant les mesures concrètes qui pourraient sortir du projet de loi sur la lutte contre le terrorisme, comme "le délit de consultation de sites terroristes", le "délit d'acte terroriste quand on a séjourné intentionnellement sur un théâtre d'opérations terroristes" ou encore la "perpétuité réelle".Regardez l'interview de Gérard Larcher, président du Sénat et sénateur des Yvelines, invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat

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